Texte grec :
[9b,27] Εἶτά φησι „Κώπας Εὔτρησίν τε πολυτρήρωνά τε „Θίσβην.“ περὶ μὲν οὖν
Κωπῶν εἴρηται· προσάρκτιος δέ ἐστιν ἐπὶ τῇ Κωπαΐδι λίμνῃ· αἱ δ´ ἄλλαι κύκλῳ
εἰσὶν αἵδε, Ἀκραιφίαι Φοινικὶς Ὀγχηστὸς Ἁλίαρτος Ὠκαλέα Ἀλαλκομεναὶ
Τιλφούσιον Κορώνεια. καὶ τό γε παλαιὸν οὐκ ἦν τῆς λίμνης κοινὸν ὄνομα, ἀλλὰ
καθ´ ἑκάστην πρὸς αὐτῇ κατοικίαν ἐκείνης ἐπώνυμος ἐλέγετο, Κωπαῒς μὲν τῶν
Κωπῶν, Ἁλιαρτὶς δὲ Ἁλιάρτου, καὶ οὕτως ἐπὶ τῶν ἄλλων, ὕστερον δ´ ἡ πᾶσα
Κωπαῒς ἐλέχθη κατ´ ἐπικράτειαν· κοιλότατον γὰρ τοῦτο τὸ χωρίον. Πίνδαρος δὲ
καὶ Κηφισσίδα καλεῖ ταύτην· παρατίθησι γοῦν τὴν Τιλφῶσσαν κρήνην ὑπὸ τῷ
Τιλφωσσίῳ ὄρει ῥέουσαν πλησίον Ἁλιάρτου καὶ Ἀλαλκομενῶν, ἐφ´ ᾗ τὸ
Τειρεσίου μνῆμα· αὐτοῦ δὲ καὶ τὸ τοῦ Τιλ{φωσσίου Ἀπόλλω}νος ἱερόν.
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Traduction française :
[9b,27] Suit, dans le Catalogue homérique, un vers ainsi conçu :
«Et Copae, et Eutrésis, et Thisbé séjour aimé des colombes» (Il. II, 502).
Il a déjà été question de Copae : cette ville s'élève sur la rive
septentrionale du lac. Les autres villes qui entourent le lac sont, à
partir de Copae, Acraephies, Phoenicis, Oncheste, Haliarte, Ocalée,
Alalcomènes, Tilphusium, Coronée. Dans le principe, il n'y avait pas de
nom commun à toutes les parties du lac, chaque ville riveraine donnait son
nom à la partie qui l'avoisinait ; on disait : le Copaïs à Copae,
l'Haliartis à Haliarte et ainsi de suite. Toutefois, avec le temps, le nom
de Copaïs a prévalu et s'est étendu à tout le lac, ce qui s'explique par
la raison que Copae est le point où le lac pénètre le plus avant dans les
terres. Pindare, lui, paraît employer le nom de Céphissis pour désigner
l'ensemble du lac : du moins place-t-il à côté du Céphissis la fontaine
Tilphosse, laquelle jaillit du pied du mont Tilphosius, près du tombeau de
Tirésias et du temple d'{Apoll}on {Tilphossien}, pour s'écouler ensuite du
côté d'Haliarte et d'Alalcomènes.
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