Texte grec :
[9b,24] Ὁ Ἐτεωνὸς δὲ Σκάρφη μετωνομάσθη, καὶ αὕτη δὲ τῆς Παρασωπίας. ὁ γὰρ
Ἀσωπὸς καὶ ὁ Ἰσμηνὸς διὰ τοῦ πεδίου ῥέουσι τοῦ πρὸ τῶν Θηβῶν· ἔστι δὲ καὶ ἡ
Δίρκη κρήνη καὶ Πότνιαι, ἐφ´ ὧν μυθεύεται τὰ περὶ τὸν Ποτνιέα Γλαῦκον τὸν
διασπασθέντα ὑπὸ τῶν Ποτνιάδων ἵππων τῆς πόλεως πλησίον, καὶ ὁ Κιθαιρὼν
δὲ οὐκ ἄπωθεν τῶν Θηβῶν τελευτᾷ· παρ´ αὐτὸν δὲ ὁ Ἀσωπὸς ῥεῖ, τὴν ὑπώρειαν
αὐτοῦ κλύζων καὶ ποιῶν τοὺς Παρασωπίους εἰς κατοικίας πλείους διῃρημένους,
ἅπαντας δ´ ὑπὸ Θηβαίοις ὄντας (ἕτεροι δ´ ἐν τῇ Πλαταιέων φασὶ τόν τε
Σκῶλον καὶ τὸν Ἐτεωνὸν καὶ τὰς Ἐρύθρας· καὶ γὰρ παρα{ρρεῖ} Πλαταιὰς καὶ
παρὰ Τάναγραν ἐκδίδωσιν)· ἐν δὲ τῇ Θηβαίων εἰσὶ καὶ αἱ Θεράπναι καὶ ὁ
Τευμησσός, ὃν ἐκόσμησεν Ἀντίμαχος διὰ πολλῶν ἐπῶν, τὰς μὴ προσούσας
ἀρετὰς διαριθμούμενος „ἔστι τις ἠνεμόεις ὀλίγος λόφος.“ γνώριμα δὲ τὰ ἔπη.
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Traduction française :
[9b,24] Etéonus (ou, comme elle s'est appelée plus tard, Scarphé) appartient
aussi à la Parasopie, {et par conséquent à la Thébaïde}, puisque l'Asopus,
ainsi que l'Isménus, traverse toute la plaine de Thèbes ; que la fontaine
de Dircé et le bourg de Potnies, où la fable a placé la scène de
Glaucus-le-Potniéen déchiré par les cavales Potniades, sont aux portes de
Thèbes ; et que le Cithéron, qui borde le cours de l'Asopus et couvre de
ses derniers rameaux différents cantons de la Parasopie, tous
administrativement soumis à Thèbes, vient finir non loin de cette ville.
Certains auteurs cependant rattachent au territoire de Platées Scolus,
Etéone et Erythrae, se fondant sur ce que l'Asopus, qui va déboucher à la
mer près de Tanagre, baigne les murs de Platées {dans son cours
supérieur}. Therapna, en revanche, appartient incontestablement à la
Thébaïde, et il en est de même de Teumesse, dont Antimaque s'est plu à
chanter les louanges, mais trop longuement, car il énumère mille mérites
que ce lieu n'a jamais possédés :
«Je sais une petite colline souvent battue par le vent, etc.»
Le morceau est bien connu.
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