Texte grec :
[9b,23] Σκῶλος δ´ ἐστὶ κώμη τῆς Παρασωπίας ὑπὸ τῷ Κιθαιρῶνι, δυσοίκητος
τόπος καὶ τραχύς, ἀφ´ οὗ καὶ ἡ παροιμία „εἰς Σκῶλον μήτ´ αὐτὸς ἴναι, μήτ´ ἄλλῳ
ἕπεσθαι.“ καὶ τὸν Πενθέα δὲ ἐνθένδε καταγόμενον διασπασθῆναί φασιν. ἦν δὲ
καὶ τῶν περὶ Ὄλυνθον πόλεων ὁμώνυμος αὐτῇ Σκῶλος. εἴρηται δ´ ὅτι
Παρασώπιοι καὶ κώμη τις καλεῖται ἐν Ἡρακλείᾳ τῇ Τραχινίᾳ, παρ´ ἣν ῥεῖ
Ἀσωπὸς ποταμός, καὶ ὅτι ἐν Σικυωνίᾳ ἄλλος ἐστὶν Ἀσωπὸς καὶ ἡ χώρα Ἀσωπία,
δι´ ἧς ῥεῖ.
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Traduction française :
[9b,23] Scolus est un bourg de la Parasopie, placé juste au pied du Cithéron,
dans un site très âpre et presque inhabitable, ce qui a donné lieu au
proverbe : «Ne va pas à Scolus et ne t'y laisse pas mener». Penthée en
descendait, suivant la tradition, quand il fut mis en pièces par les
Bacchantes. L'une des villes du territoire d'Olynthe s'appelait également
Scolus. Quant au nom de Parasopie (Parasopii), nous l'avons déjà rencontré
porté par un bourg dépendant d'Héraclée-Trachinie, et riverain d'un cours
d'eau du nom d'Asopus ; nous avons signalé de même en Sicyonie un
troisième Asopus, ainsi qu'une vallée d'Asopie qui n'est autre que celle
que ce fleuve arrose.
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