HODOI ELEKTRONIKAI
Du texte à l'hypertexte

Socrate le Scolastique, Histoire de l'Église, livre II

πεπιστευκότων



Texte grec :

[2,18] XVIII. Ὡς ὁ τῶν ἑσπερίων βασιλεὺς ἐζήτησε παρὰ τοῦ ἀδελφοῦ πεμφθῆναι τοὺς λόγον δώσοντας περὶ Ἀθανασίου καὶ Παύλου· καὶ ὅτι ἑτέραν οἱ πεμφθέντες ὑπηγόρευσαν ἔκθεσιν πίστεως. Ὁ δὲ τῶν ἑσπερίων μερῶν βασιλεὺς γνοὺς τὰ κατ´ αὐτοὺς ἰδιοπαθεῖ· καὶ πρὸς τὸν ἀδελφὸν γράμματα διαπέμπεται, δηλῶν τρεῖς ἐπισκόπους πεμφθῆναι παρ´ αὐτὸν τοὺς λόγον δώσοντας τῆς Παύλου καὶ Ἀθανασίου καθαιρέσεως. Καὶ πέμπονται Νάρκισσος ὁ Κίλιξ, καὶ Θεόδωρος ὁ Θρᾷξ, καὶ Μάρις Χαλκηδόνος, καὶ Μάρκος ὁ Σύρος· οἵ τινες παραγενόμενοι τοῖς μὲν περὶ Ἀθανάσιον οὐδαμῶς εἰς λόγους ἐλθεῖν κατεδέξαντο· τὴν δὲ ἐν Ἀντιοχείᾳ ἐκτεθεῖσαν πίστιν ἀποκρυψάμενοι, ἑτέραν δὲ συγκαττύσαντες ἐπιδεδώκασι τῷ βασιλεῖ Κώνσταντι ἐν τούτοις οὖσαν τοῖς ῥήμασιν· Ἄλλη ἔκθεσις : Πιστεύομεν εἰς ἕνα Θεὸν Πατέρα παντοκράτορα, κτίστην καὶ ποιητὴν τῶν πάντων, ’ἐξ οὗ πᾶσα πατριὰ ἐν οὐρανοῖς καὶ ἐπὶ γῆς ὀνομάζεται.‘ Καὶ εἰς τὸν μονογενῆ αὐτοῦ Υἱὸν, τὸν Κύριον ἡμῶν Ἰησοῦν Χριστὸν, τὸν πρὸ πάντων τῶν αἰώνων ἐκ τοῦ Πατρὸς γεννηθέντα, Θεὸν ἐκ Θεοῦ, φῶς ἐκ φωτὸς, δι´ οὗ ἐγένετο τὰ πάντα ἐν τοῖς οὐρανοῖς καὶ ἐπὶ τῆς γῆς, τά τε ὁρατὰ, καὶ τὰ ἀόρατα, λόγον ὄντα, καὶ σοφίαν, καὶ δύναμιν, καὶ ζωὴν, καὶ φῶς ἀληθινὸν, τὸν ἐπ´ ἐσχάτων τῶν ἡμερῶν δι´ ἡμᾶς ἐνανθρωπήσαντα, καὶ γεννηθέντα ἐκ τῆς ἁγίας παρθένου, τὸν σταυρωθέντα, καὶ ἀποθανόντα, καὶ ταφέντα, ἀναστάντα ἐκ νεκρῶν τῇ τρίτῃ ἡμέρᾳ, καὶ ἀνεληλυθότα εἰς τοὺς οὐρανοὺς, καὶ καθεσθέντα ἐν δεξιᾷ τοῦ Πατρὸς, καὶ ἐρχόμενον ἐπὶ συντελείᾳ τῶν αἰώνων κρῖναι ζῶντας καὶ νεκροὺς καὶ ἀποδοῦναι ἑκάστῳ κατὰ τὰ ἔργα αὐτοῦ· οὗ ἡ βασιλεία ἀκατάπαυστος οὖσα διαμενεῖ εἰς τοὺς ἀπείρους αἰῶνας· ἔσται γὰρ καθεζόμενος ἐν δεξιᾷ τοῦ Πατρὸς, οὐ μόνον ἐν τῷ αἰῶνι τούτῳ, ἀλλὰ καὶ ἐν τῷ μέλλοντι. Καὶ εἰς τὸ Πνεῦμα τὸ Ἅγιον, τουτέστι τὸν Παράκλητον, ὅπερ ἐπαγγειλάμενος τοῖς ἀποστόλοις μετὰ τὴν εἰς οὐρανοὺς αὐτοῦ ἄνοδον ἀπέστειλε διδάξαι καὶ ὑπομνῆσαι πάντα, δι´ οὗ καὶ ἁγιασθήσονται αἱ τῶν εἰλικρινῶς εἰς αὐτὸν πεπιστευκότων ψυχαί. Τοὺς δὲ λέγοντας ἐξ οὐκ ὄντων τὸν Υἱὸν, ἢ ἐξ ἑτέρας ὑποστάσεως καὶ μὴ ἐκ τοῦ Θεοῦ, καὶ ἦν ποτε χρόνος ὅτε οὐκ ἦν, ἀλλοτρίους οἶδεν ἡ καθολικὴ ἐκκλησία. Ταῦτα ἐπιδεδωκότες τῷ βασιλεῖ, καὶ πολλοῖς ἑτέροις ἐκδόντες, οὐδὲν πλέον ἀνύσαντες ἀνεχώρησαν. Ἀδιαφόρου τοίνυν ἔτι τυγχανούσης τῆς μεταξὺ τῶν δυτικῶν τε καὶ ἀνατολικῶν κοινωνίας, ἐπεφύη ἐν Σιρμίῳ, πόλις δὲ αὕτη τῶν Ἰλλυριῶν, αἵρεσις ἑτέρα. Φωτεινὸς γὰρ τῶν ἐκεῖ ἐκκλησιῶν προεστὼς, γένος τῆς μικρᾶς Γαλατίας, Μαρκέλλου τε τοῦ καθῃρημένου μαθητὴς, ἀκολουθῶν τῷ διδασκάλῳ, ψιλὸν ἄνθρωπον τὸν Υἱὸν ἐδογμάτισε. Καὶ περὶ μὲν τούτων κατὰ χώραν ἐροῦμεν.

Traduction française :

[2,18] CHAPITRE XVIII. Trois Evêques envoyés d'Orient, pour rendre raison de la déposition d'Athanase et de Paul, font une nouvelle formule de foi. Constant Empereur d'Occident, ayant appris la persécution qu'ils avaient soufferte, en sentit beaucoup de douleur, et écrivit à Constance son frère, pour le prier d'envoyer trois Evêques qui rendirent raison de leur sentence. Il envoya Narcisse de Cilicie, Théodore de Thrace, Maris de Calcédoine, et Marc de Syrie, qui étant arrivés en Occident, refusèrent de conférer avec Athanase ; et qui ayant caché sous leurs habits la formule de foi, qui avait été dressée à Antioche, et en présentèrent une autre à l'Empereur Constant, qu'ils avaient composé eux-mêmes, et qui était conçue en ces termes : Nous croyons en un seul Dieu, Père tout-puissant, Créateur de toutes choses, qui est le Principe et le Chef de cette grande Famille, qui est dans le Ciel et sur la terre, et en notre Seigneur Jésus-Christ son Fils unique, qui est engendré de lui avant tous les siècles, Dieu de Dieu, Lumière de Lumière, par qui toutes les choses visibles et invisibles, qui sont dans le Ciel et sur la terre ont été faites, qui est Verbe, Sagesse, Vie et vraie Lumière ; qui s'est fait homme pour nous, dans les derniers temps, qui est né de la sainte Vierge, qui a été crucifié, est mort, et a été enseveli, qui est ressuscité le troisième jour; est monté au Ciel et est assis à la droite de son Père, d'où il viendra à la fin des siècles, pour juger les vivants et les morts, et pour rendre à chacun selon ses œuvres, dont le règne n'aura point de fin, parce qu'il sera assis à la droite de son Père, non seulement en ce Siècle, mais aussi aux siècles à venir. Nous croyons aussi le saint Esprit Paraclet, que le Seigneur a promis à ses Apôtres, et qu'il leur a envoyé après son Ascension pour leur enseigner toutes choses, qui sanctifiera les âmes qui auront cru sincèrement en lui. L'Eglise Catholique regarde comme des étrangers ceux qui disent que le Fils de Dieu a été fait de ce qu'il n'était point auparavant, qu'il n'est point de Dieu, mais d'une autre substance, et qu'il y a eu un temps, auquel il n'était point. Ayant donné cette formule à l'Empereur, et à plusieurs autres, ils se retirèrent sans avoir fait aucune autre chose. Les Occidentaux et les Orientaux n'étant point encore séparés de communion, il s'éleva une nouvelle hérésie à Sirmium, Ville d'Illyrie, Photin, natif de la Galatie mineure, qui gouvernait les Eglises de ces pays-là, et qui avait été autrefois disciple de Marcel, qui avait été déposé de son Évêché, marchant sur les pas de son maître, enseigna que le Fils de Dieu n'était qu'un homme ordinaire. Nous parlerons plus au long de cette erreur dans la suite de notre Histoire.





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Dernière mise à jour : 17/09/2009