HODOI ELEKTRONIKAI
Du texte à l'hypertexte

PROCLUS, Commentaire sur le Parménide, livre II

δὲ



Texte grec :

[2,40] Καίτοι ὥσπερ γε αἱ Λάκαιναι σκύλακες εὖ μεταθεῖς τε καὶ ἰχνεύεις τὰ λεχθέντα. Φιλόσοφον τοῦτο τὸ θηρίον καὶ ἐν Πολιτείᾳ Σωκράτης ὀνομάζειν ἠξίωσε, τὸν κύνα λέγων. Πρόσκειται δὲ ἐνταῦθα καὶ τὸ "λάκαιναι" τὸ θηρατικὸν αὐτῷ παρεχόμενον, ὃ δὴ σύμβολόν ἐστι τῆς τοῦ ὄντος θήρας· τοιοῦτον δὲ καὶ τὸ "ἰχνεύειν", τὸ ἀπὸ τῶν γραμμάτων ἰχνεύειν, οἷον ἰχνῶν ὄντων τῶν γραμμάτων τῆς τοῦ λέγοντος ἐννοίας, αὐτὴν μεταδιώκειν καὶ θηρᾷν τὴν τοῦ λέγοντος ἀληθεστάτην νόησιν· καὶ τὸ "μεταθεῖς τε" οἰκεῖόν ἐστι πρὸς τὴν ὀξύτητα τοῦ νοοῦντος καὶ πρὸς τὴν τῆς μεθόδου εὕρεσιν. Ἐκ δὲ ἁπάντων τούτων εὔδηλός ἐστιν ὁ Ζήνων ἀγάμενος μὲν τὴν ἀγχίνοιαν καὶ τὴν εὐφυΐαν τοῦ Σωκράτους καὶ κινῶν αὐτὴν, ὅσον δὲ αὖ παρασφάλλεται τοῦ ἀληθοῦς, ἀπευθύνων. Καὶ ὁρᾷς καὶ ταῦτα πῶς οἰκείως ἔχει πρὸς τὰ παραδείγματα αὐτῶν· ὁ μὲν γὰρ Παρμενίδης μένει κατὰ τὸ ἓν τὸ ἐξῃρημένον, ὁ δὲ Ζήνων πρόεισιν ἐπὶ τὸ ἓν τὰ πολλὰ, ὁ δὲ Σωκράτης ἐπιστρέφει καὶ αὐτὰ τὰ πολλὰ ἐπὶ τὸ Παρμενίδειον ἓν, διότι μονῇ μὲν οἰκεῖον τὸ ἐν ἑκάστῃ τριάδι πρῶτον, προόδῳ δὲ τὸ δεύτερον, ἐπιστροφῇ δὲ τὸ τρίτον· ἡ δὲ ἐπιστροφὴ κύκλον τινὰ συνελίσσει τοῦ τέλους πρὸς τὴν ἀρχήν· διὸ καὶ ὁ Σωκράτης (713) ἅμα τῷ "οὐ πολλὰ" πρὸς τὸ ἓν Παρμενίδειον ἀναδεδράμηκεν· ὁ δὲ Ζήνων τὴν ἑαυτοῦ μεσότητα τηρῶν, σέβει μὲν τὴν Παρμενίδειον θέσιν, τελειοῖ δὲ τὴν Σωκράτους δόξαν· δηλοῖ οὖν ταῦτα διὰ τῶν ἑπομένων οὑτωσὶ λέγων.

Traduction française :

[2,40] § 40. « Et cependant, comme les chiens de la Laconie. tu cours bien après et tu suis bien la piste de ce qui a été dit: » Socrate dans la République, en parlant du chien, a jugé bon d'appeler philosophe cet animal. Il ajoute ici : de Laconie, épithète qui lui fournit l'idée de : habile à la chasse, qui est le symbole de la chasse de l'être. Tel est aussi le mot: g-ichneuein, être sur la piste, en suivant l'ouvrage écrit, puisque l'écriture est pour ainsi dire la trace de la pensée de celui qui parle : c'est la suivre et la poursuivre, aller à la chasse de la vraie pensée de celui qui parle. Le mot g-metatheis, tu cours après, est particulièrement propre à exprimer la sagacité fine de celui qui réfléchit, et la découverte de la science. De tout cela, il apparaît évident que Zénon reconnaît la perspicacité et le beau génie naturel de Socrate, l'encourage, et lorsqu'il le voit s'écarter du vrai, l'y ramène. Et tu vois combien toutes ces choses sont en rapport intime avec leurs paradigmes. Car Parménide demeure attaché à l'un séparé ; Zénon va jusqu'à l'un plusieurs ; Socrate ramène ces plusieurs mêmes à l'un de Parménide, parce que l'un, qui, dans chaque triade, est en relation intime avec la persistance. g-moneh, est premier : celui qui est propre à la procession est deuxième, celui qui est propre à la conversion est troisième. Or la conversion déroule et décrit pour ainsi dire le cercle du commencement à la fin : c'est pourquoi Socrate avec le non plusieurs se porte à l'un de Parménide ; Zénon, gardant le milieu qui lui appartient en propre, d'un côté, rend hommage à la thèse de Parménide et de l'autre, complète l'opinion de Socrate : et il le montre par ce qu'il dit ensuite :





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Dernière mise à jour : 18/03/2010