HODOI ELEKTRONIKAI
Du texte à l'hypertexte

Porphyre, L'Antre des Nymphes, texte complet

Πανὶ



Texte grec :

[20] Σπήλαια τοίνυν καὶ ἄντρα τῶν παλαιοτάτων πρὶν καὶ ναοὺς ἐπινοῆσαι θεοῖς ἀφοσιούντων, καὶ ἐν Κρήτῃ μὲν Κουρήτων Διί, ἐν Ἀρκαδίᾳ δὲ Σελήνῃ καὶ Πανὶ Λυκείῳ, καὶ ἐν Νάξῳ Διονύσῳ, πανταχοῦ δ´ ὅπου τὸν Μίθραν ἔγνωσαν διὰ σπηλαίου τὸν θεὸν ἱλεουμένων, τὸ Ἰθακήσιον σπήλαιον οὐκ ἠρκέσθη δίθυρον εἰπὼν Ὅμηρος, ἀλλὰ καὶ τὰς μέν τινας πρὸς βορρᾶν τετράφθαι θύρας, τὰς δὲ πρὸς νότον {θεωτέρας}, καὶ καταβατάς γε τὰς βορείους, τὰς δὲ πρὸς νότον οὐδὲ εἰ καταβαταὶ ἐπεσημήνατο, μόνον δὲ ὅτι ‘οὐδέ τι κείνῃ ἄνδρες ἐσέρχονται, ἀλλ´ ἀθανάτων ὁδός ἐστιν.’

Traduction française :

[20] Ainsi dans les temps très anciens avant l’invention des temples on consacrait aux dieux les antres et les cavernes. Jupiter en avait en Crète que les Curetés lui consacrèrent, la Lune et Pan Lycien en Arcadie, Bacchus à Nasos, et partout où l’on reconnaissait Mithra on se le conciliait en lui dédiant une caverne. Homère ne s'est pas contenté de dire que la grotte d'Ithaque avait deux portes, mais il a précisé que l’une était tournée du côté du nord et l'autre plus divine du côté du midi et que l’on pensait descendre par la porte du nord ; mais il n'a pas indiqué si l’on pouvait descendre par la porte du midi, il dit seulement que "par celle-là Les hommes n'entrent pas mais c'est la route des immortels".





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Dernière mise à jour : 7/06/2007