HODOI ELEKTRONIKAI
Du texte à l'hypertexte

POLYBE, Histoire, livre XXII [fragments]

συνεπιλαβέσθαι



Texte grec :

[22,10] X. Αἰτωλοὶ ὑπὸ τοῦ τῶν Ῥωμαίων ὑπάτου Μάρκου πολιορκούμενοι τῇ προσβολῇ τῶν μηχανημάτων καὶ τῶν κριῶν γενναίως ἀντιπαρετάξαντο. Οὗτος γὰρ ἀσφαλισάμενος τὰ κατὰ τὰς στρατοπεδείας συνίστατο μεγαλομερῶς τὴν πολιορκίαν καὶ τρία μὲν ἔργα κατὰ τὸ Πύρρειον προσῆγεν διὰ τῶν ἐπιπέδων τόπων, διεστῶτα μὲν ἀπ' ἀλλήλων, παράλληλα δέ, τέταρτον δὲ κατὰ τὸ Ἀσκληπιεῖον, πέμπτον δὲ κατὰ τὴν ἀκρόπολιν. Γινομένης δὲ τῆς προσαγωγῆς ἐνεργοῦ κατὰ πάντας ἅμα τοὺς τόπους, ἐκπληκτικὴν συνέβαινε γίνεσθαι τοῖς ἔνδον τὴν τοῦ μέλλοντος προσδοκίαν. Τῶν δὲ κριῶν τυπτόντων ἐνεργῶς τὰ τείχη, καὶ τῶν δορυδρεπάνων ἀποσυρόντων τὰς ἐπάλξεις, ἐπειρῶντο μὲν οἱ κατὰ τὴν πόλιν ἀντιμηχανᾶσθαι πρὸς ταῦτα, τοῖς μὲν κριοῖς διὰ κεραιῶν ἐνιέντες σηκώματα μολιβδᾶ καὶ λίθους καὶ στύπη δρύινα· τοῖς δὲ δρεπάνοις σιδηρᾶς περιτιθέντες ἀγκύρας καὶ κατασπῶντες ταῦτ' ἔσω τοῦ τείχους, ὥστ' ἐπὶ τὴν ἔπαλξιν συντριβέντος τοῦ δόρατος ἐγκρατεῖς γίνεσθαι τῶν δρεπάνων. Τὸ δὲ πλεῖον ἐπεξιόντες ἐμάχοντο γενναίως, ποτὲ μὲν ἐπιτιθέμενοι νύκτωρ τοῖς ἐπικοιτοῦσιν ἐπὶ τῶν ἔργων, ποτὲ δὲ τοῖς ἐφημερεύουσι μεθ' ἡμέραν προφανῶς ἐγχειροῦντες, καὶ τριβὴν ἐνεποίουν τῇ πολιορκίᾳ. Τοῦ γὰρ Νικάνδρου ἐκτὸς ἀναστρεφομένου καὶ πέμψαντος πεντακοσίους ἱππεῖς εἰς τὴν πόλιν, οἳ καὶ παραβιασάμενοι τὸν μεταξὺ χάρακα τῶν πολεμίων εἰσέφρησαν εἰς τὴν πόλιν, παραγγείλας, καθ' ἣν ἐτάξαντο ἡμέραν, αὐτοὺς μὲν ἐξελθόντας, ποιήσασθαι, συνεπιλαβέσθαι δὲ αὐτὸν τούτοις τοῦ κινδύνου. Αὐτῶν μὲν εὐψύχως τῆς πόλεως ἐξορμησάντων καὶ γενναίως ἀγωνισαμένων, τοῦ δὲ Νικάνδρου καθυστερήσαντος, εἴτε καταπλαγέντος τὸν κίνδυνον εἴτε καὶ ἀναγκαῖα νομίσαντος τὰ ἐν οἷς διέτριβε πράγμασιν, ἡττήθησαν τῆς ἐπιβολῆς.

Traduction française :

[22,10] X. Bientôt commença le siége d'Ambracie, et les Étoliens résistèrent à l'aide de leurs machines et de leurs béliers. Déjà Marcus, après avoir fortifié son camp, avait poussé dans la plaine, à des distances égales, trois constructions du côté qu'on appelle le Palais de Pyrrhus : un quatrième ouvrage menaçait le quartier d'Esculape ; un cinquième, la citadelle. A la vue de ces travaux qui les pressaient de plus en plus de toutes parts, les assiégés songeaient avec terreur au sort qui leur semblait préparé. Mais en vain les béliers portaient aux murailles de terribles coups, en vain des machines armées de faux balayaient les créneaux; ils essayèrent tous les moyens de combattre ces obstacles; ils lançaient, contre les béliers, au moyen de leurs grues, des masses de plomb, des pierres, des morceaux de bois ; ils dirigeaient des ancres de fer contre les faux de l'ennemi qu'ils amenaient dans l'intérieur des murs, et brisaient, contre les créneaux, le bâton qui les soutenait et s'emparaient du fer; ou bien encore ils faisaient des sorties dans lesquelles ils combattaient fort bravement; tantôt ils attaquaient les soldats qui veillaient sur les travaux, tantôt ils se jetaient, pendant le jour même, sur les postes ennemis, et faisaient traîner le siège en longueur. Nicandre, placé en dehors de la ville, avait envoyé, au secours des assiégés, cinq cents cavaliers qui, par l'intervalle laissé entre les deux camps de Marcus, pénétrèrent de vive force dans Ambracie, et d'avance il avait réglé avec eux un jour où ils feraient une sortie, et où lui-même, par une attaque simultanée, leur viendrait en aide; mais il ne se trouva pas au rendez-vous, soit qu'il eût reculé devant cette attaque, soit qu'il eût regardé comme plus nécessaire ce qui le retenait ailleurs : les Étoliens échouèrent dans leur entreprise.





Recherches | Texte | Lecture | Liste du vocabulaire | Index inverse | Menu | Site de Philippe Remacle

 
UCL |FLTR |Itinera Electronica |Bibliotheca Classica Selecta (BCS) |
Responsable académique : Alain Meurant
Analyse, design et réalisation informatiques : B. Maroutaeff - J. Schumacher

Dernière mise à jour : 24/01/2008