Texte grec :
[39] Ἀεὶ μὲν δεῖ καὶ πανταχοῦ φεύγειν τὸ προσκρούειν
τῷ ἀνδρὶ τὴν γυναῖκα καὶ τῇ γυναικὶ τὸν
ἄνδρα, μάλιστα δὲ φυλάττεσθαι τοῦτο ποιεῖν ἐν
τῷ συναναπαύεσθαι καὶ συγκαθεύδειν. ἡ μὲν
γὰρ ὠδίνουσα καὶ δυσφοροῦσα πρὸς τοὺς κατακλίνοντας
αὐτὴν ἔλεγε, "πῶς δ´ ἂν ἡ κλίνη ταῦτα
θεραπεύσειεν οἷς ἐπὶ τῆς κλίνης περιέπεσον;"
ἃς δ´ ἡ κλίνη γεννᾷ διαφορὰς καὶ λοιδορίας καὶ
ὀργάς, οὐ ῥᾴδιόν ἐστιν ἐν ἄλλῳ τόπῳ καὶ χρόνῳ
διαλυθῆναι.
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Traduction française :
[39] Sans doute il faut, en toute circonstance, que la
femme évite d'offenser son mari, et, le mari, sa femme;
mais ils doivent s'en défendre principalement quand ils
reposent et sont couchés ensemble. Une femme qui était
près d'enfanter et qui supportait péniblement les douleurs,
se voyant mettre sur le lit : "Comment le lit", s'écria-t-elle,
«pourrait-il guérir un mal dont j'ai été atteinte sur
le lit?» Pourtant les querelles, les injures, les emportements
que fait naître le lit, ne peuvent guère facilement
s'apaiser en un autre temps ni dans un autre lieu.
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