Texte grec :
[6] Οὐ τοίνυν οὐδὲ τοῦτο παραλιπεῖν ἄξιόν ἐστιν,
ὅτι καὶ τὰ παιδία τὰ μέλλοντα τοῖς τροφίμοις ὑπηρετεῖν
καὶ τούτοις σύντροφα γίγνεσθαι ζητητέον
πρώτιστα μὲν σπουδαῖα τοὺς τρόπους, ἔτι μέντοι
Ἑλληνικὰ καὶ περίτρανα λαλεῖν, ἵνα μὴ συναναχρωννύμενοι
βαρβάροις καὶ τὸ ἦθος μοχθηροῖς
ἀποφέρωνταί τι τῆς ἐκείνων φαυλότητος. καὶ οἱ
παροιμιαζόμενοι δέ φασιν οὐκ ἀπὸ τρόπου λέγοντες,
ὅτι "ἂν χωλῷ παροικήσῃς, ὑποσκάζειν μαθήσῃ."
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Traduction française :
[6] Encore à ce point de vue, il y a un soin qui ne doit
pas être négligé : c'est de s'attacher à ce que les petits
esclaves qui auront à servir les jeunes nourrissons et qui
seront élevés avec eux aient de bonnes moeurs avant tout,
ensuite qu'ils soient Grecs, et qu'ils s'expriment très
distinctement. Au contact d'enfants de pays étranger et ayant
de mauvaises habitudes, les nôtres prendraient quelque
chose de ces vices; et le proverbe n'est pas sans justesse,
qui dit : «A vivre avec un boiteux on apprend à boiter".
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