[3,9,8] Τὸ ἐνεργείᾳ παντὶ τῷ ἐκ δυνάμεως εἰς ἐνέργειαν ὅ ἐστι ταὐτὸν ἀεί, ἕως ἂν ᾖ· ὥστε καὶ τὸ τέλειον καὶ τοῖς σώμασιν ὑπάρχει, οἷον τῷ πυρί· ἀλλ´ οὐ δύναται ἀεὶ εἶναι, ὅτι μεθ´ ὕλης· ὃ δ´ ἂν ἀσύνθετον ὂν ἐνεργείᾳ ᾖ, ἀεὶ ἔστιν. Ἔστι δὲ τὸ αὐτὸ ἐνεργείᾳ ὂν δυνάμει κατ´ ἄλλο εἶναι.
| [3,9,8] De ce qui est en acte et de ce qui est en puissance.
VIII. De ce qui est en acte se rapproche ce qui passe de la puissance à l'acte et reste toujours le même tant qu'il subsiste; c'est de cette manière que les corps tels que le feu peuvent posséder la perfection. Mais ce qui passe de la puissance à l'acte ne peut exister toujours, parce qu'il contient de la matière. Au contraire, ce qui est en acte et qui est simple existe toujours. D'ailleurs ce qui est en acte peut être aussi en puissance sous un certain rapport.
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