HODOI ELEKTRONIKAI
Du texte à l'hypertexte

Platon, Le Politique, dialogue complet

γὰρ



Texte grec :

[263] ἡνίκα ἀποροῖ γένος ἅμα καὶ μέρος εὑρίσκειν (263a) ἑκάτερον τῶν σχισθέντων. 125. (Νεώτερος Σωκράτης) ὀρθότατα, ἀλλὰ γὰρ τοῦτο αὐτό, ὦ ξένε, πῶς ἄν τις γένος καὶ μέρος ἐναργέστερον γνοίη, ὡς οὐ ταὐτόν ἐστον ἀλλ' ἕτερον ἀλλήλοιν; 126. (Ξένος) ὦ βέλτιστε ἀνδρῶν, οὐ φαῦλον προστάττεις, Σώκρατες. ἡμεῖς μὲν καὶ νῦν μακροτέραν τοῦ δέοντος ἀπὸ τοῦ προτεθέντος λόγου πεπλανήμεθα, σὺ δὲ ἔτι πλέον ἡμᾶς κελεύεις πλανηθῆναι. νῦν μὲν οὖν, ὥσπερ εἰκός, ἐπανίωμεν (263b) πάλιν, ταῦτα δὲ εἰς αὖθις κατὰ σχολὴν καθάπερ ἰχνεύοντες μέτιμεν. οὐ μὴν ἀλλὰ τοῦτό γε αὖ παντάπασιν φύλαξαι, μή ποτε παρ' ἐμοῦ δόξῃς αὐτὸ ἐναργῶς διωρισμένον ἀκηκοέναι. 127. (Νεώτερος Σωκράτης) τὸ ποῖον; 128. (Ξένος) εἶδός τε καὶ μέρος ἕτερον ἀλλήλων εἶναι. 129. (Νεώτερος Σωκράτης) τί μήν; 130. (Ξένος) ὡς εἶδος μὲν ὅταν ᾖ του, καὶ μέρος αὐτὸ ἀναγκαῖον εἶναι τοῦ πράγματος ὅτουπερ ἂν εἶδος λέγηται, μέρος δὲ εἶδος οὐδεμία ἀνάγκη. ταύτῃ με ἢ 'κείνῃ μᾶλλον, ὦ Σώκρατες, ἀεὶ φάθι λέγειν. 131. (Νεώτερος Σωκράτης) ταῦτ' ἔσται. 132. (263c) (Ξένος) φράσον δή μοι τὸ μετὰ τοῦτο. 133. (Νεώτερος Σωκράτης) ποῖον; 134. (Ξένος) τὸ τῆς ἀποπλανήσεως ὁπόθεν ἡμᾶς δεῦρ' ἤγαγεν. οἶμαι μὲν γὰρ μάλιστα, ὅθεν ἐρωτηθεὶς σὺ τὴν ἀγελαιοτροφίαν ὅπῃ διαιρετέον εἶπες μάλα προθύμως δύ' εἶναι ζῴων γένη, τὸ μὲν ἀνθρώπινον, ἕτερον δὲ τῶν ἄλλων συμπάντων θηρίων ἕν. 135. (Νεώτερος Σωκράτης) ἀληθῆ. 136. (Ξένος) καὶ ἔμοιγε δὴ τότ' ἐφάνης μέρος ἀφαιρῶν ἡγεῖσθαι καταλιπεῖν τὸ λοιπὸν αὖ πάντων γένος ἕν, ὅτι πᾶσι ταὐτὸν (263d) ἐπονομάζειν ἔσχες ὄνομα, θηρία καλέσας. 137. (Νεώτερος Σωκράτης) ἦν καὶ ταῦτα οὕτως. 138. (Ξένος) τὸ δέ γε, ὦ πάντων ἀνδρειότατε, τάχ' ἄν, εἴ που φρόνιμόν ἐστί τι ζῷον ἕτερον, οἷον δοκεῖ τὸ τῶν γεράνων, ἤ τι τοιοῦτον ἄλλο, ὃ κατὰ ταὐτὰ ἴσως διονομάζει καθάπερ καὶ σύ, γεράνους μὲν ἓν γένος ἀντιτιθὲν τοῖς ἄλλοις ζῴοις καὶ σεμνῦνον αὐτὸ ἑαυτό, τὰ δὲ ἄλλα μετὰ τῶν ἀνθρώπων συλλαβὸν εἰς ταὐτὸ οὐδὲν ἄλλο πλὴν ἴσως θηρία προσείποι. (263e) πειραθῶμεν οὖν ἡμεῖς ἐξευλαβεῖσθαι πάνθ' ὁπόσα τοιαῦτα. 139. (Νεώτερος Σωκράτης) πῶς; 140. (Ξένος) μὴ πᾶν τὸ τῶν ζῴων γένος διαιρούμενοι, ἵνα ἧττον αὐτὰ πάσχωμεν. 141. (Νεώτερος Σωκράτης) οὐδὲν γὰρ δεῖ. 142. (Ξένος) καὶ γὰρ οὖν καὶ τότε ἡμαρτάνετο ταύτῃ. 143. (Νεώτερος Σωκράτης) τί δή; 144. (Ξένος) τῆς γνωστικῆς ὅσον ἐπιτακτικὸν ἡμῖν μέρος ἦν που τοῦ ζῳοτροφικοῦ γένους, ἀγελαίων μὴν ζῴων. ἦ γάρ; 145. (Νεώτερος Σωκράτης) ναί.

Traduction française :

[263] que lorsqu’il n’y aurait plus moyen de trouver une division dont chaque terme fût à la fois espèce et partie. (SOCRATE LE JEUNE) VII. — Ce que tu dis est très juste. Mais cette espèce même et cette partie, étranger, comment peut-on reconnaître qu’elles ne sont pas une même chose, mais qu’elles diffèrent l’une de l’autre ? (L’ÉTRANGER) O le meilleur des hommes, ce n’est pas une mince tâche que tu m’imposes là, Socrate. Nous ne nous sommes déjà que trop écartés de notre sujet, et toi, tu demandes que nous nous en éloignions encore davantage. Pour le moment, revenons sur nos pas, comme il convient ; quant à la piste que tu voudrais suivre, nous la reprendrons plus tard, quand nous aurons le temps. En attendant, garde-toi bien d’aller jamais t’imaginer que tu m’as entendu expliquer ceci clairement. (SOCRATE LE JEUNE) Quoi ? (L’ÉTRANGER) Que l’espèce et la partie sont différentes l’une de l’autre. (SOCRATE LE JEUNE) En quoi ? (L’ÉTRANGER) C’est que, là où il y a espèce, elle est forcément partie de la chose dont elle est dite être une espèce ; mais il n’est pas du tout forcé que la partie soit espèce. C’est cette explication plutôt que l’autre, Socrate, que tu devras toujours donner comme mienne. (SOCRATE LE JEUNE) C’est ce que je ferai. (L’ÉTRANGER) Dis-moi maintenant. (SOCRATE LE JEUNE) Quoi ? (L’ÉTRANGER) De quel point notre digression nous a entraînés jusqu’ici. Je pense que c’est précisément de l’endroit où, t’ayant demandé comment il fallait diviser l’art d’élever les troupeaux, tu m’as répondu avec tant d’empressement qu’il y a deux genres d’êtres animés, d’un côté, le genre humain, et de l’autre, l’ensemble des bêtes formant un genre unique. (SOCRATE LE JEUNE) C’est vrai. (L’ÉTRANGER) Il m’a paru alors que, détachant une partie, tu t’imaginais que toutes celles que tu laissais ne formaient qu’un seul genre, parce que tu pouvais leur donner à toutes le même nom, celui de bêtes. (SOCRATE LE JEUNE) C’est encore vrai. (L’ÉTRANGER) Mais, ô le plus intrépide des hommes, si, parmi les autres animaux, il en est un qui soit doué d’intelligence, comme paraît être la grue ou quelque bête du même genre, et que la grue par exemple distribue les noms comme tu viens de le faire, elle opposerait sans doute les grues comme une espèce à part aux autres animaux, se faisant ainsi honneur à elle-même, et, groupant tout le reste, y compris les hommes, en une même classe, elle ne leur donnerait sans doute pas d’autre nom que celui de bêtes. Tâchons donc, nous, de nous tenir en garde contre toutes les fautes de ce genre. (SOCRATE LE JEUNE) Comment ? (L’ÉTRANGER) En ne divisant pas le genre animal tout entier, afin d’être moins exposés à ces erreurs. (SOCRATE LE JEUNE) Il ne faut pas, en effet, le diviser tout entier. (L’ÉTRANGER) Car c’est cela qui nous a fait tomber dans l’erreur. (SOCRATE LE JEUNE) Quoi donc ? (L’ÉTRANGER) Toute la partie de la science théorique qui a trait au commandement, nous l’avons rangée dans le genre élevage des animaux, des animaux qui vivent en troupeaux, n’est-ce pas ? (SOCRATE LE JEUNE) Oui.





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Dernière mise à jour : 7/06/2007