HODOI ELEKTRONIKAI
Du texte à l'hypertexte

Platon, Le Politique, dialogue complet

γὰρ



Texte grec :

[288] καὶ τῇ ζητουμένῃ (288a) γε, ὡς οἶμαι, προσῆκον οὐδὲν ἀτεχνῶς ἐπιστήμῃ. 511. (Νεώτερος Σωκράτης) πῶς γὰρ οὔ; 512. (Ξένος) τούτων δὴ τρίτον ἕτερον εἶδος κτημάτων πάμπολυ κατοπτέον πεζὸν καὶ ἔνυδρον καὶ πολυπλανὲς καὶ ἀπλανὲς καὶ τίμιον καὶ ἄτιμον, ἓν δὲ ὄνομα ἔχον, διότι πᾶν ἕνεκά τινος ἐφέδρας ἐστί, θᾶκος ἀεί τινι γιγνόμενον. 513. (Νεώτερος Σωκράτης) τὸ ποῖον; 514. (Ξένος) ὄχημα αὐτό που λέγομεν, οὐ πάνυ πολιτικῆς ἔργον, ἀλλὰ μᾶλλον πολὺ τεκτονικῆς καὶ κεραμικῆς καὶ χαλκοτυπικῆς. 515. (Νεώτερος Σωκράτης) μανθάνω. 516. (288b) (Ξένος) τί δὲ τέταρτον; ἆρ' ἕτερον εἶναι τούτων λεκτέον, ἐν ᾧ τὰ πλεῖστά ἐστι τῶν πάλαι ῥηθέντων, ἐσθής τε σύμπασα καὶ τῶν ὅπλων τὸ πολὺ καὶ τείχη πάντα θ' ὅσα γήινα περιβλήματα καὶ λίθινα, καὶ μυρία ἕτερα; προβολῆς δὲ ἕνεκα συμπάντων αὐτῶν εἰργασμένων δικαιότατ' ἂν ὅλον προσαγορεύοιτο πρόβλημα, καὶ πολλῷ μᾶλλον τέχνης οἰκοδομικῆς ἔργον καὶ ὑφαντικῆς τὸ πλεῖστον νομίζοιτ' ἂν ὀρθότερον ἢ πολιτικῆς. 517. (Νεώτερος Σωκράτης) πάνυ μὲν οὖν. 518. (288c) (Ξένος) πέμπτον δὲ ἆρ' ἂν ἐθέλοιμεν τὸ περὶ τὸν κόσμον καὶ γραφικὴν θεῖναι καὶ ὅσα ταύτῃ προσχρώμενα καὶ μουσικῇ μιμήματα τελεῖται, πρὸς τὰς ἡδονὰς μόνον ἡμῶν ἀπειργασμένα, δικαίως δ' ἂν ὀνόματι περιληφθέντα ἑνί; 519. (Νεώτερος Σωκράτης) ποίῳ; 520. (Ξένος) παίγνιόν πού τι λέγεται. 521. (Νεώτερος Σωκράτης) τί μήν; 522. (Ξένος) τοῦτο τοίνυν τούτοις ἓν ὄνομα ἅπασι πρέψει προσαγορευθέν, οὐ γὰρ σπουδῆς οὐδὲν αὐτῶν χάριν, ἀλλὰ παιδιᾶς ἕνεκα πάντα δρᾶται. 523. (288d) (Νεώτερος Σωκράτης) καὶ τοῦτο σχεδόν τι μανθάνω. 524. (Ξένος) τὸ δὲ πᾶσιν τούτοις σώματα παρέχον, ἐξ ὧν καὶ ἐν οἷς δημιουργοῦσιν ὁπόσαι τῶν τεχνῶν νῦν εἴρηνται, παντοδαπὸν εἶδος πολλῶν ἑτέρων τεχνῶν ἔκγονον ὄν, ἆρ' οὐχ ἕκτον θήσομεν; 525. (Νεώτερος Σωκράτης) τὸ ποῖον δὴ λέγεις; 526. (Ξένος) χρυσόν τε καὶ ἄργυρον καὶ πάνθ' ὁπόσα μεταλλεύεται καὶ ὅσα δρυοτομικὴ καὶ κουρὰ σύμπασα τέμνουσα παρέχει τεκτονικῇ καὶ πλεκτικῇ, καὶ ἔτι φλοιστικὴ φυτῶν (288e) τε καὶ ἐμψύχων δέρματα σωμάτων περιαιροῦσα σκυτοτομική, καὶ ὅσαι περὶ τὰ τοιαῦτά εἰσιν τέχναι, καὶ φελλῶν καὶ βύβλων καὶ δεσμῶν ἐργαστικαὶ παρέσχον δημιουργεῖν σύνθετα ἐκ μὴ συντιθεμένων εἴδη γενῶν. ἓν δὲ αὐτὸ προσαγορεύομεν πᾶν τὸ πρωτογενὲς ἀνθρώποις κτῆμα καὶ ἀσύνθετον καὶ βασιλικῆς ἐπιστήμης οὐδαμῶς ἔργον ὄν. 527. (Νεώτερος Σωκράτης) καλῶς.

Traduction française :

[288] et qui n’a, que je sache, absolument aucun rapport avec la science que nous cherchons. (SOCRATE LE JEUNE) Assurément. (L’ÉTRANGER) Considérons maintenant une troisième classe d’objets différente des précédentes et très compréhensive : terrestre ou aquatique, vagabonde ou fixe, précieuse ou sans prix, elle n’a pourtant qu’un nom, parce qu’elle né produit pas autre chose que des sièges et qu’elle fournit toujours un support à quelque chose. (SOCRATE LE JEUNE) Qu’est-ce ? (L’ÉTRANGER) C’est ce que nous appelons véhicule, et ce n’est pas du tout l’ouvrage de la politique, mais bien plutôt de l’art du charpentier, du potier et du forgeron. (SOCRATE LE JEUNE) Je saisis cela. (L’ÉTRANGER) XXVIII. — Après ces trois espèces, n’en faut-il pas mentionner une quatrième, qui diffère d’elles et qui comprend la plupart des choses dont nous avons déjà parlé, l’habillement en général, la plus grande partie des armes, les murs de tous les abris de terre ou de pierre et mille autres choses ? Comme tout cela est fait pour abriter, on peut très justement l’appeler du nom collectif d’abri et en rapporter la plus grande partie à l’art de bâtir et à l’art de tisser bien plus justement qu’à la politique. (SOCRATE LE JEUNE) Certainement. (L’ÉTRANGER) Et maintenant, comme cinquième espèce, ne faut-il pas admettre l’ornementation, la peinture et toutes les imitations qu’on fait au moyen de la peinture et de la musique, oeuvres qui ne visent qu’à notre plaisir et qu’il serait juste de réunir sous une seule dénomination ? (SOCRATE LE JEUNE) Laquelle ? (L’ÉTRANGER) On dit, je crois, que c’est une sorte de divertissement. (SOCRATE LE JEUNE) Sans doute. L’ ÉTRANGER Et c’est bien de ce nom unique qu’il conviendra de les nommer toutes, puisque aucune d’elles n’est faite dans une intention sérieuse et qu’elles n’ont toutes en vue que l’amusement. (SOCRATE LE JEUNE) Cela aussi, je le comprends assez bien. (L’ÉTRANGER) Mais ce qui fournit les matériaux desquels et dans lesquels tous les arts que nous venons de citer façonnent leurs ouvrages, cette espèce si variée, issue de beaucoup d’autres arts, n’en ferons-nous pas une sixième division ? (SOCRATE LE JEUNE) De quoi parles-tu ? (L’ÉTRANGER) De l’or, de l’argent, de tout ce qu’on extrait des mines, de tout ce que la coupe du bois et l’élagage en général abattent et fournissent à la charpenterie et à la vannerie. Ajoutes-y la décortication des plantes et l’art du corroyeur, qui dépouille de leur peau les corps des animaux, et tous les arts analogues, qui, en préparant du liège, des papyrus et des liens, nous permettent de fabriquer des espèces composées avec des espèces simples. Donnons à tout cela un nom unique, appelons-le la première et simple acquisition de l’homme, et disons qu’elle n’est en aucune manière l’oeuvre de la science royale. (SOCRATE LE JEUNE) Bien.





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Dernière mise à jour : 7/06/2007