HODOI ELEKTRONIKAI
Du texte à l'hypertexte

Platon, Les lois, livre XII

ἐπιχρωμένους



Texte grec :

[12,953] (953a) φυλάττοντας μὴ νεωτερίζῃ τίς τι τῶν τοιούτων ξένων, καὶ δίκας αὐτοῖς ὀρθῶς διανέμοντας, ἀναγκαῖα μέν, ὡς ὀλίγιστα δ' ἐπιχρωμένους. ὁ δὲ δεύτερος, ὄμμασιν ὄντως θεωρὸς ὅσα τε μουσῶν ὠσὶν ἔχεται θεωρήματα· τῷ δὴ τοιούτῳ παντὶ χρὴ καταλύσεις πρὸς ἱεροῖς εἶναι φιλοξενίαις ἀνθρώπων παρεσκευασμένας, χρὴ δὲ καὶ τῶν τοιούτων ἱερέας τε καὶ νεωκόρους ἐπιμελεῖσθαι καὶ τημελεῖν, ἕως ἂν τὸν μέτριον ἐπιμείναντες χρόνον, ἰδόντες τε καὶ ἀκούσαντες ὧν χάριν ἀφίκοντο, (953b) ἀβλαβεῖς τοῦ δρᾶσαί τε καὶ παθεῖν ἀπαλλάττωνται. δικαστὰς δ' αὐτοῖς εἶναι τοὺς ἱερέας, ἐὰν ἀδικῇ τις αὐτῶν τινα ἤ τιν' ἄλλον ἀδικῇ τις τούτων ὅσα ἐντὸς δραχμῶν πεντήκοντα, ἐὰν δέ τι μεῖζον ἔγκλημα αὐτοῖς γίγνηται, πρὸς τοῖς ἀγορανόμοις εἶναι δεῖ δίκας τοῖς τοιούτοις. τρίτον δὲ ξένον ὑποδέχεσθαι χρὴ δημοσίᾳ τὸν κατά τι δημόσιον ἐξ ἄλλης χώρας ἀφιγμένον· ὃν στρατηγοῖς τε καὶ ἱππάρχοις καὶ ταξιάρχοις ὑποδεκτέον ἐστὶν μόνοις, τήν τ' ἐπιμέλειαν (953c) τῶν τοιούτων μετὰ τῶν πρυτάνεων ποιητέον ἐκείνῳ παρ' ὅτῳ τις ἂν αὐτῶν τὴν κατάλυσιν ξενωθεὶς ποιήσηται μόνῳ. τέταρτος δέ, ἄν ποτέ τις ἀφίκηται, σπάνιος μέν, ἂν δ' οὖν ποτέ τις ἔλθῃ τῶν παρ' ἡμῖν θεωρῶν ἀντίστροφος ἐξ ἄλλης χώρας, πρῶτον μὲν ἔλαττον ἐτῶν μηδὲν πεντήκοντα γεγονὼς ἔστω, πρὸς τούτῳ δὲ ἀξιῶν τι καλὸν ἰδεῖν τῶν ἐν ταῖς ἄλλαις πόλεσιν διαφέρον ἐν καλλοναῖς ἢ καὶ δεῖξαί τι κατὰ (953d) ταὐτὰ ἄλλῃ πόλει. ἴτω μὲν νῦν πᾶς ἀκέλευστος ὁ τοιοῦτος ἐπὶ τὰς τῶν πλουσίων καὶ σοφῶν θύρας, τοιοῦτος ἕτερος αὐτὸς ὤν· ἐπὶ γὰρ τὴν τοῦ τῆς παιδείας ἐπιμελουμένου πάσης οἴκησιν ἴτω πιστεύων ἱκανῶς εἶναι ξένος τῷ τοιούτῳ ξένῳ, ἢ τὴν τῶν νικηφόρων τινὸς ἐπ' ἀρετῇ, συνὼν δὲ τούτων τισὶν τὸ μὲν διδάξας, τὸ δὲ μαθὼν ἀπαλλαττέσθω, φίλος παρὰ φίλων δώροις καὶ τιμαῖς πρεπούσαις τιμηθείς. τούτοις δὴ τοῖς νόμοις ὑποδέχεσθαί τε χρὴ πάντας ξένους (953e) τε καὶ ξένας ἐξ ἄλλης χώρας καὶ τοὺς αὑτῶν ἐκπέμπειν, τιμῶντας ξένιον Δία, μὴ βρώμασι καὶ θύμασι τὰς ξενηλασίας ποιουμένους, καθάπερ ποιοῦσιν νῦν θρέμματα Νείλου, μηδὲ κηρύγμασιν ἀγρίοις. CHAPITRE VII. ἐγγύην, ἣν ἂν ἐγγυᾶταί τις, διαρρήδην ἐγγυάσθω, τὴν πρᾶξιν πᾶσαν διομολογούμενος ἐν συγγραφῇ καὶ ἐναντίον μαρτύρων μὴ ἔλαττον τριῶν, ὅσα ἐντὸς χιλίων, τὰ δ' ὑπὲρ ἐγγύην, ἣν ἂν ἐγγυᾶταί τις, διαρρήδην ἐγγυάσθω, τὴν πρᾶξιν πᾶσαν διομολογούμενος ἐν συγγραφῇ καὶ ἐναντίον μαρτύρων μὴ ἔλαττον τριῶν, ὅσα ἐντὸς χιλίων,

Traduction française :

[12,953] Ils veilleront à ce que ces étrangers n'apportent aucune innovation ; ils répartiront entre eux, quand ils seront en procès, une exacte justice, et n'auront avec eux que les rapports indispensables et les plus rares possible. Les seconds sont ceux qui viennent en spectateurs, pour voir et pour entendre tout ce qui se rattache au service des Muses. Pour les étrangers de cette sorte il faut qu'il y ait près des temples des hôtelleries prêtes à les recevoir et que des prêtres et des gardiens de temples s'occupent d'eux et veillent à ce qu'après avoir pendant le temps convenable vu et entendu ce pour quoi ils sont, venus, ils repartent, sans avoir causé ou subi aucun dommage. Ils seront jugés par les prêtres, s'ils sont victimes ou auteurs d'une injustice, lorsque le tort sera inférieur à cinquante drachmes ; s'il est estimé davantage, on devra remettre la décision aux agoranomes. Les étrangers de la troisième sorte seront reçus aux frais du public : ce sont ceux qui viennent d'un autre pays pour quelque affaire d'État. Les stratèges et les hipparques seront seuls chargés de les recevoir, et celui chez qui ils seront descendus et auront reçu l'hospitalité aura soin de leur entretien de concert avec les prytanes. Les étrangers de la quatrième espèce, si jamais il en arrive, ce qui est rare, mais enfin s'il en arrive d'un autre pays, sont ceux qui viendraient pour observer nos moeurs, comme nous irons observer celles des autres. Celui qui viendra de chez eux devra être âgé d'au moins cinquante ans. Il faut de plus qu'il se propose de voir chez nous quelque chose de plus beau que dans les autres États, et de montrer à une autre cité ce qu'il a appris de beau. Il pourra, sans être invité, se rendre chez les riches et les sages, puisqu'il est sage lui aussi ; il pourra loger dans la maison du magistrat qui préside à l'éducation de la jeunesse, persuadé qu'il est digne d'être reçu par un tel hôte, ou encore dans la maison d'un citoyen qui a remporté le prix de la vertu. Après avoir dans la compagnie de quelques-uns de ces hommes, enseigné ce qu'il sait et appris d'eux quelque chose, il s'en retournera comblé des présents et des honneurs qu'il sied à un ami de recevoir de ses amis. Telles sont les lois que nos citoyens observeront en recevant des étrangers et des étrangères venus d'un autre pays, et en y envoyant des gens de chez eux. Ils honoreront ainsi Zeus hospitalier, et ne refuseront pas d'accueillir les étrangers à leur table et à leurs sacrifices, comme le font les nourrissons du Nil, et ne leur fermeront pas leur pays par des proclamations barbares. CHAPITRE VII. Si quelqu'un donne caution pour un autre, qu'il le fasse en termes précis et qu'il mette par écrit toutes les conditions sous lesquelles il s'engage, en présence d'au moins trois témoins, si la somme ne monte pas à plus de mille drachmes,





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Dernière mise à jour : 24/05/2007