HODOI ELEKTRONIKAI
Du texte à l'hypertexte

Platon, Les lois, livre XI

ἄλλα



Texte grec :

[11,925] (925a) δι' ἀδελφῶν τε καὶ ἀδελφιδῶν ἐπανιόν, ἔμπροσθε μὲν τῶν ἀρρένων, ὕστερον δὲ θηλειῶν ἑνὶ γένει. τὴν δὲ τούτων γάμου χρόνου συμμετρίαν τε καὶ ἀμετρίαν ὁ δικαστὴς σκοπῶν κρινέτω, γυμνοὺς μὲν τοὺς ἄρρενας, γυμνὰς δὲ ὀμφαλοῦ μέχρι θεώμενος τὰς θηλείας· ἐὰν δὲ τοῖς οἰκείοις ἀπορία συγγενῶν ᾖ μέχρι μὲν ἀδελφοῦ ὑιδῶν, μέχρι δὲ πάππου παίδων ὡσαύτως, τῶν ἄλλων ὅντιν' ἂν ἡ παῖς μετ' ἐπιτρόπων αἱρῆται τῶν (925b) πολιτῶν ἑκούσιον ἑκουσία, κληρονόμος γιγνέσθω τοῦ τελευτήσαντος καὶ τῆς θυγατρὸς νυμφίος. ἔτι δὲ πολλὰ πολλῶν καὶ πλείων ἀπορία τῶν τοιούτων γίγνοιτ' ἂν ἔστιν ὅτ' ἐν αὐτῇ τῇ πόλει· ἂν οὖν δή τις ἀπορουμένη τῶν αὐτόθεν ὁρᾷ τινα εἰς ἀποικίαν ἀπεσταλμένον, ᾖ δὲ κατὰ νοῦν αὐτῇ κληρονόμον ἐκεῖνον γίγνεσθαι τῶν τοῦ πατρός, ἐὰν μὲν συγγενὴς ᾖ, κατὰ τὴν τάξιν τοῦ νόμου ἐπὶ τὸν κλῆρον πορευέσθω, ἐὰν δὲ ἐκτὸς γένους, τῶν ἐν τῇ πόλει ὄντων ἔξω τῆς συγγενείας, κύριος (925c) ἔστω κατὰ τὴν τῶν ἐπιτρόπων καὶ τῆς παιδὸς τοῦ τελευτήσαντος αἵρεσιν γῆμαι καὶ τὸν κλῆρον ἐπανελθὼν οἴκαδε λαβεῖν τοῦ μὴ διαθεμένου. ἄπαις δὲ ἀρρένων τε καὶ θηλειῶν τὸ παράπαν ὃς ἂν μὴ διαθέμενος τελευτᾷ, τὰ μὲν ἄλλα περὶ τοῦ τοιούτου κατὰ τὸν ἔμπροσθεν ἐχέτω νόμον, θήλεια δὲ καὶ ἄρρην οἷον σύννομοι ἴτωσαν ἐκ τοῦ γένους εἰς τὸν ἐξηρημωμένον ἑκάστοτε οἶκον, ὧν ὁ κλῆρος γιγνέσθω κυρίως, (925d) ἀδελφὴ μὲν πρῶτον, ἀδελφοῦ δὲ θυγάτηρ δευτέρα, τρίτη δὲ ἔκγονος ἀδελφῆς, τετάρτη δὲ πατρὸς ἀδελφή, καὶ πέμπτη πατρὸς ἀδελφοῦ παῖς, ἕκτη δὲ ἀδελφῆς πατρὸς ἂν εἴη παῖς· συνοικίζειν δὲ ταύτας ἐκείνοις κατ' ἀγχιστείαν καὶ θέμιν, ὡς ἔμπροσθεν ἐνομοθετήσαμεν. μὴ δὴ λανθανέτω τὸ τῶν τοιούτων νόμων ἡμᾶς βάρος, ὡς χαλεπῶς ἔστιν ὅτε προστάττει τῷ τοῦ τελευτήσαντος κατὰ γένος οἰκείῳ γαμεῖν τὴν συγγενῆ, μὴ δοκεῖ δὲ σκοπεῖν ἃ μυρία ἐν ἀνθρώποις (925e) ἐμπόδια γίγνεται τοῖς τοιούτοις ἐπιτάγμασιν τοῦ μήτινα ἐθέλειν πείθεσθαι, πρότερον δὲ οὕστινας ὁτιοῦν ἂν βουληθῆναι παθεῖν, ὁπόταν ἢ σωμάτων νοσήματα καὶ πηρώσεις ἢ διανοίας ἔν τισιν τῶν ἐπιταττομένων γαμεῖν ἢ γαμεῖσθαι γίγνηται. τούτων δὴ μηδὲν φροντίζειν τάχ' ἂν ὁ νομοθέτης δόξειέν τισιν, οὐκ ὀρθῶς δοκοῦν. ἔστω τοίνυν εἰρημένον ὑπέρ τε νομοθέτου καὶ ὑπὲρ νομοθετουμένου σχεδὸν οἷον κοινὸν προοίμιον, συγγνώμην μὲν τῷ νομοθέτῃ τοὺς ἐπιταττομένους δεόμενον ἔχειν, ὅτι τῶν κοινῶν ἐπιμελούμενος οὐκ ἄν ποτε δύναιτο διοικεῖν ἅμα καὶ τὰς ἰδίας ἑκάστῳ γιγνομένας συμφοράς,

Traduction française :

[11,925] en passant des frères aux neveux et en donnant la préférence aux hommes sur les filles de la même famille. Pour le temps du mariage, c'est le juge qui, considérant s'il est opportun ou non, le fixera, après avoir examiné les garçons et les filles nus, mais les filles seulement jusqu'au nombril. Si la famille est sans parents, à compter jusqu'aux petits-fils du frère, et d'autre part jusqu'aux fils du grand-père, la fille choisira, de concert avec ses tuteurs, celui des citoyens qu'elle voudra et qui voudra d'elle, et il sera son mari et l'héritier du défunt. Il peut arriver que dans notre ville même on se trouve à cet égard dans un embarras plus grand encore une le précédent. Si, par exemple, une fille ne trouve pas de mari au lieu qu'elle habite et qu'elle voie, envoyé dans une colonie, un homme qu'il lui plaise de faire l'héritier des biens de son père, cet homme, s'il est son parent, n'a qu'à venir, suivant la prescription de la loi, prendre possession de l'héritage. S'il est en dehors de la famille, et que la fille n'ait pas de parents dans la ville, il sera le maître, suivant le choix des tuteurs et de la fille, de l'épouser et de prendre, en revenant dans la ville, l'héritage du père intestat. Si quelqu'un meurt intestat, sans laisser aucun enfant ni mâle ni femelle, on se conformera en ce cas pour tout le reste à la loi énoncée ci-dessus. En outre, un garçon et une fille de la famille, mariés ensemble, viendront relever la maison éteinte, et l'héritage appartiendra de droit à la soeur du défunt qui viendra la première sur les rangs, au second rang viendra la fille du frère ; au troisième, la fille de la soeur ; au quatrième, la soeur du père ; au cinquième, la fille du frère du père ; au sixième, la fille de la soeur du père. On les unira aux parents du défunt, d'après le degré de parenté et conformément aux règles que nous avons établies plus haut. Il ne faut pas nous dissimuler ce que ces sortes de lois ont parfois de dur et de pénible, quand elles ordonnent aux proches parents du défunt d'épouser une personne de leur famille, et qu'elles ne semblent pas faire attention aux mille obstacles qui s'opposent à de tels commandements, si bien qu'il y a des gens déterminés à tout souffrir plutôt que d'épouser un garçon ou une fille malades ou estropiés de corps ou d'esprit, quelque ordre que la loi leur en fasse. On pourrait croire que le législateur ne s'inquiète pas de ces répugnances : on se tromperait. Disons donc, en manière de prélude à la fois en faveur du législateur et de ceux pour lesquels il fait ses lois, que ceux qui reçoivent de tels ordres doivent excuser le législateur, parce que, occupé comme il est du bien public, il n'a pas le temps de régler les affaires privées de chacun,





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Dernière mise à jour : 9/05/2007