HODOI ELEKTRONIKAI
Du texte à l'hypertexte

PAUSANIAS, Le Tour de la Grèce, livre VI

Ὀνάτα



Texte grec :

[6,15] ΚΕΦΑΛΑΙΟΝ ΙΕ'. Ἀνδριάντες ἀθλητῶν. Ἀνδριὰς τοῦ Ἀγησιλάου. - Δημητρίου καὶ τοῦ ὑιοῦ αὐτοῦ Ἀντιγόνου. - Ἀρέος βασιλέως Λαλεδαιμονίων. - Πτολεμαίου τοῦ Λάγου.(1) Ἀρχίππῳ δὲ Μιτυληναίῳ τοὺς ἐς τὴν πυγμὴν ἐσελθόντας κρατήσαντι ἄνδρας ἄλλο τοιόνδε προσποιοῦσιν οἱ Μιτυληναῖοι ἐς δόξαν, ὡς καὶ τὸν ἐν Ὀλυμπίᾳ καὶ Πυθοῖ καὶ Νεμέᾳ καὶ Ἰσθμῷ λάβοι στέφανον, ἡλικίαν οὐ πρόσω γεγονὼς ἐτῶν εἴκοσι. Τὸν δὲ παῖδα σταδιοδρόμον Ξένωνα Καλλιτέλους ἐν Λεπρέου τοῦ ἐν τῇ Τριφυλίᾳ Πυριλάμπης Μεσσήνιος, Κλεινόμαχον δὲ Ἠλεῖον ὅστις ὁ ποιήσας ἐστὶν, οὐκ ἴσμεν; ἀνηγορεύθη δὲ ὁ Κλεινόμαχος ἐπὶ νίκῃ πεντάθλου. (2) Παντάρκην δὲ Ἠλεῖον Ἀχαιῶν ἀνάθημα εἶναι, τὸ ἐπίγραμμα τὸ ἐπ' αὐτῷ φησιν· εἰρήνην τε γὰρ Ἀχαιοῖς ποιῆσαι καὶ Ἠλείοις αὐτόν, καὶ ὅσοι παρ' ἀμφοτέρων πολεμούντων ἑαλώκεσαν, ἄφεσιν καὶ τούτοις γενέσθαι. Καὶ δὴ αὐτὸς οὗτος ἀνείλετο καὶ κέλητι ἵππῳ νίκην ὁ Παντάρκης, καί οἱ καὶ τῆς νίκης ὑπόμνημά ἐστιν ἐν Ὀλυμπίᾳ. Ὀλίδαν δὲ ἀνέθηκεν Ἠλεῖον τὸ ἔθνος τὸ Αἰτωλῶν. Χαρῖνος δὲ Ἠλεῖος ἐπὶ διαύλου τε ἀνάκειται καὶ ὅπλου νίκῃ. Παρὰ δὲ αὐτὸν Ἀγέλης Χῖος κρατήσας πυγμῇ παῖδας, Θεομνήστου Σαρδιανοῦ τέχνη. (3) Κλειτομάχου δὲ Θηβαίου τὴν μὲν εἰκόνα ἀνέθηκεν Ἑρμοκράτης ὁ τοῦ Κλειτομάχου πατήρ. Τὰ δὲ οἱ ἐς δόξαν ἦν τοιάδε· ἐν Ἰσθμῷ παλαιστὰς κατεπάλαισεν ἄνδρας, καὶ ἐπὶ ἡμέρας τῆς αὐτῆς τούς τε (ἐς) τὴν πυγμὴν καὶ τοὺς ἐς τὸ παγκράτιον ἐσελθόντας ἐκράτει τῇ μάχῃ. Αἱ δὲ Πυθοῖ νῖκαι παγκρατίου μέν εἰσιν αὐτῷ πᾶσαι, τρεῖς δὲ ἀριθμόν. Ἐν δὲ Ὀλυμπίᾳ δεύτερος ὁ Κλειτόμαχος οὗτος μετὰ τὸν Θάσιον Θεαγένην ἐπὶ παγκρατίῳ τε ἀνηγορεύθη καὶ πυγμῇ. (4) Παγκρατίου μὲν οὖν μιᾷ πρὸς <ταῖς> τεσσαράκοντα καὶ ἑκατὸν Ὀλυμπιάσιν ἔφθανεν ἀνῃρημένος νίκην. Ἡ δὲ Ὀλυμπιὰς ἡ ἐφεξῆς εἶχε μὲν τὸν Κλειτόμαχον τοῦτον παγκρατίου καὶ πυγμῆς ἀγωνιστήν· εἶχε δὲ καὶ Ἠλεῖον Κάπρον ἐπὶ ἡμέρας τῆς αὐτῆς παλαῖσαί τε ὁμοῦ καὶ παγκρατιάσαι προθυμούμενον. (5) Γεγονυίας δὲ ἤδη τῷ Κάπρῳ νίκης ἐπὶ τῇ πάλῃ, ἀνεδίδασκεν ὁ Κλειτόμαχος τοὺς Ἑλλανοδίκας γενήσεσθαι σὺν τῷ δικαίῳ σφίσιν, εἰ τὸ παγκράτιον ἐσκαλέσαιντο πρὶν ἢ πυκτεύσαντα αὐτὸν λαβεῖν τραύματα. Λέγει τε δὴ εἰκότα, καὶ οὕτως ἐσκληθέντος τοῦ παγκρατίου, κρατηθεὶς ὑπὸ τοῦ Κάπρου, ὅμως ἐχρήσατο ἐς τοὺς πύκτας θυμῷ τε ἐρρωμένῳ καὶ ἀκμῆτι τῷ σώματι. (6) Ἐρυθραῖοι δὲ οἱ Ἴωνες Ἐπιθέρσην τὸν Μητροδώρου, δύο μὲν ἐν Ὀλυμπίᾳ πυγμῆς, δὶς δὲ Πυθοῖ νίκας καὶ ἐν Νεμέᾳ τε καὶ ἐν Ἰσθμῷ λαβόντα, οὗτοι μὲν τὸν Ἐπιθέρσην τοῦτον ἀνέθεσαν. Συρακούσιοι δὲ δύο μὲν Ἱέρωνος εἰκόνας τὸ δημόσιον, τρίτην δὲ ἀνέθεσαν οἱ τοῦ Ἱέρωνος παῖδες. Ἐδήλωσα δὲ ὀλίγῳ τι πρότερον, ὡς ὁμώνυμός τε τῷ Δεινομένους ὁ Ἱέρων οὗτος καὶ Συρακουσῶν εἴη κατὰ ταὐτὰ ἐκείνῳ τύραννος. (7) Ἀνέθεσαν δὲ καὶ Ἠλεῖον ἄνδρα Τιμόπτολιν Λάμπιδος Παλεῖς, ἡ τετάρτη Κεφαλλήνων μοῖρα. Οὗτοι δὲ οἱ Παλεῖς ἐκαλοῦντο Δουλιχιεῖς τὰ ἀρχαιότερα. Ἀνάκειται δὲ καὶ Ἀρχίδαμος ὁ Ἀγησιλάου, καὶ ἀνὴρ ὅστις δὴ θηρεύοντος παρεχόμενος σχῆμα. Δημήτριον δὲ τὸν ἐλάσαντα ἐπὶ Σέλευκον στρατιᾷ καὶ ἁλόντα ἐν τῇ μάχῃ, καὶ τοῦ Δημητρίου τὸν παῖδα Ἀντίγονον, ἀναθήματα ἴστω τις Βυζαντίων ὄντας. (8) Σπαρτιάτῃ δὲ Εὐτελίδᾳ γεγόνασιν ἐν παισὶ νῖκαι δύο ἐπὶ τῆς ὀγδόης καὶ τριακοστῆς Ὀλυμπιάδος πάλης, ἡ δὲ ἑτέρα πεντάθλου. Πρῶτον γὰρ δὴ τότε οἱ παῖδες καὶ ὕστατον πενταθλήσοντες ἐσεκλήθησαν. Ἒστι δὲ ἥ τε εἰκὼν ἀρχαία τοῦ Εὐτελίδα, καὶ τὰ ἐπὶ τῷ βάθρῳ γράμματα ἀμυδρὰ ὑπὸ τοῦ χρόνου. (9) Μετὰ δὲ τὸν Εὐτελίδαν Ἀρεύς τε αὖθις ὁ Λακεδαιμονίων βασιλεὺς, καὶ Ἠλεῖος παρ' αὐτὸν ἀνάκειται Γόργος. Μόνῳ δὲ ἀνθρώπων ἄχρι ἐμοῦ τῷ Γόργῳ τέσσαρες μὲν ἐν Ὀλυμπίᾳ γεγόνασιν ἐπὶ πεντάθλῳ, διαύλου δὲ καὶ ὅπλου μία ἐφ' ἑκατέρῳ νίκη. (10) Ὅτῳ δὲ παρεστήκασιν οἱ παῖδες, τοῦτον μὲν Πτολεμαῖον τὸν Λάγου φασὶν εἶναι· παρὰ δὲ αὐτὸν ἀνδριάντες δύο ἀνδρός εἰσιν Ἠλείου Κάπρου τοῦ Πυθαγόρου, πάλης τε εἰληφότος καὶ παγκρατίου στέφανον ἐπὶ ἡμέρας τῆς αὐτῆς. Πρώτῳ δὲ γεγόνασιν ἀνθρώπων αἱ δύο νῖκαι τῷ Κάπρῳ τούτῳ. Τὸν μὲν δὴ ἐπὶ τοῦ παγκρατίου καταγωνισθέντα ὑπ' αὐτοῦ, δεδήλωκεν ὁ λόγος δὴ μοι· παλαίων δὲ κατέβαλεν Ἠλεῖον Παιάνιον Ὀλυμπιάδα πάλῃ τὴν προτέραν ἀνῃρημένον, καὶ Πύθια παίδων τε πυγμῇ, καὶ αὖθις ἐν ἀνδράσι πάλῃ τε καὶ πυγμῇ στεφανωθέντα ἐπὶ ἡμέρας τῆς αὐτῆς. Κάπρῳ μὲν δὴ οὐκ ἄνευ μεγάλων πόνων καὶ ἰσχυρᾶς ταλαιπωρίας ἐγένοντο αἱ νῖκαι.

Traduction française :

[6,15] CHAPITRE XV. Statues d'Athlètes. Statues d'Archidamus, fils d'Agésilas; du roi Démétrius et de son fils Antigone; d'Aréus, roi des Lacédémoniens; du roi Ptolémée, fils de Lagus. Archippe de Mitylène, dont on voit la statue ensuite, fut vainqueur au pugilat parmi les hommes faits. Les Mitylénéens, pour le rendre encore plus célèbre, prétendent qu'à l'âge de vingt ans il avait déjà été couronné à Olympie, à Pythos, à Némée et dans l'isthme. La statue de Zénon, fils de Callitélès de Léprée, dans la Triphylie, qui remporta le prix de la course du stade parmi les enfants, est de Pyrilampès de Messène. On ne sait pas de qui est celle de Chaomaque, Éléen, qui fut vainqueur au pentathle. La statue de Pantarcès, Éléen, est une offrande des Achéens, comme on le voit par l'inscription qu'on y lit et qui nous apprend de plus que c'est parce que Pantarcès avait négocié la paix entre les Achéens et les Éléens, et fait relâcher tous les prisonniers de part et d'autre. Ce même Pantarcès remporta aussi à Olympie le prix de la course des chevaux, et on lui a érigé une autre statue à cause de sa victoire. Celle d'Olidas, Éléen, a été offerte par le peuple Étolien en commun. Charinus, Éléen, a mérité une statue par une victoire à la course du diaulus, et par une autre à la course avec les armes. Il a auprès de lui Agélès de Chio, qui vainquit les enfants au pugilat, et dont la statue est l'ouvrage de Théomestus de Sardes. La statue de Clitomaque le Thébain, lui a été érigée par Hermocrate son père. Voici quels sont ses exploits : il obtint dans l'Isthme, le même jour, le prix de la lutte, celui du pugilat et celui du pancrace ; les victoires au pancrace qu'il remporta à Delphes sont au nombre de trois : il est après Théagène de Thase le premier qui ait le même jour concouru à Olympie pour le prix du pancrace et celui du pugilat. II avait déjà remporté celui du pancrace dans la cent quarante et unième olympiade. Il se présenta à la suivante pour le pancrace et le pugilat; Caprus devait le même jour concourir pour 'la lutte et pour le pancrace. Ce dernier ayant déjà remporté le prix de la lutte, Clitamaque fit observer eux Hellanodices qu'il serait juste d'appeler les combattants au pentathle avant qu'il eût été blessé au pugilat. Sa demande parut juste; en conséquence les Pancratiastes étant entrés en lice, il fut vaincu par Caprus, ce qui ne lui ôta rien de sa vigueur ni de son courage pour le pugilat. Les Ioniens d'Érythrée ont érigée une statue à Épithersès, fils de Métrodore, qui remporta au pugilat deux victoires à Olympie, autant à Pythos, à Némée et dans l'Isthme. Le peuple Syracusain a érigé deux statues à Hiéron, et ses enfants lui ont érigé la troisième. J'ai déjà dit un peu plus haut que ce Hiéron, qui portait le même nom que le fils de Dinamène, avait été comme lui tyran de Syracuse. Les Paléens, qui sont la quatrième partie des Céphalléniens, ont aussi érigé une statue à Timoptolis, Éléen, fils de Lampis; ces Paléens portaient très anciennement le nom de Dulichiens. Vous voyez ensuite la statue d'Archidamus, fils d'Agésilas, et celle d'un homme inconnu, en habit et en attitude de chasseur. J'apprendrai à ceux qui veulent le savoir que ce sont les Byzantins qui ont érigé la statue de Démétrius, qui, dans une expédition contre Séleucus, fut fait prisonnier, et celle d'Antigone son fils. Eutélidas, Spartiate, remporta dans la trente-huitième olympiade deux victoires, l'une à la lutte, l'autre au pentathle, parmi les enfants; ce fut la première et la dernière fois que les enfants furent admis à disputer le prix du pentathle. La statue d'Eutélidas est très ancienne, et l'inscription est presque effacée par le temps. Après Eutélidas vous trouvez une autre statue d'Aréus, roi des Lacédémoniens, et tout auprès celle de Gorgus, Éléen, qui jusqu'à présent est le seul qui ait remporté aux jeux olympiques quatre victoires au pentathle, une à la course du diaulus, et une autre à la course avec les armes. Celui qui a des enfants auprès de lui est, à ce qu'on dit, Ptolémée, fils de Lapis. Près de lui sont deux statues de Caprus, Éléen, fils de Pythagore, et le premier qui ait obtenu le même jour le prix de la lutte et celui du pancrace. J'ai dit quel était celui sur qui il avait eu l'avantage au pancrace; il avait vaincu à la lutte Paenius, Éléen, qui en avait remporté le prix en l'olympiade précédente; ce Paenius avait obtenu aux jeux pythiques celui du pugilat parmi les enfants, et dans les mêmes jeux, avait remporté le même jour la victoire à la lutte et au pugilat parmi les hommes faits. Les deux victoires que Caprus remporta durent lui coûter beaucoup d'efforts et lui être vivement disputées.





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Dernière mise à jour : 23/11/2006