Texte grec :
[1,10]
Παρὰ Ἀλεξάνδρου τοῦ γραμματικοῦ τὸ ἀνεπίπληκτον καὶ τὸ μὴ
ὀνειδιστικῶς ἐπιλαμβάνεσθαι τῶν βάρβαρον ἢ σόλοικόν τι ἢ ἀπηχὲς
προενεγκαμένων, ἀλλ ἐπιδεξίως αὐτὸ μόνον ἐκεῖνο ὃ ἔδει εἰρῆσθαι
προφέρεσθαι ἐν τρόπῳ ἀποκρίσεως ἢ συνεπιμαρτυρήσεως ἢ
συνδιαλήψεως περὶ αὐτοῦ τοῦ πράγματος, οὐχὶ περὶ τοῦ ῥήματος, ἢ δἰ
ἑτέρας τινὸς τοιαύτης ἐμμελοῦς παρυπομνήσεως.
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Traduction française :
[1,10]
Par lexemple dAlexandre le grammairien, jai appris à ne jamais
choquer les gens, à ne les point heurter par une brusquerie blessante pour
un barbarisme quils auraient commis, pour une tournure fautive ou une
prononciation vicieuse qui leur serait échappée ; mais à marranger
adroitement dans la conversation pour que le mot qui aurait dû être choisi
dabord reparût, par manière de réponse ou de confirmation, en donnant
mon avis sur la chose même sans marrêter du tout à lexpression
malheureuse, ou en prenant soigneusement tel autre détour pour dissimuler
lallusion.
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