Texte grec :
[7,17] Ἔτι τοίνυν, εἰ τῶν οἰκετῶν παρέστη μοι μηδὲν φροντίζειν, πῶς ἂν ἐτόλμησα
τοσούτων μεμισθωμένων καὶ ἁπάντων συνειδότων ἀφανίσαι τὸν σηκὸν βραχέος
μὲν κέρδους ἕνεκα, προθεσμίας δὲ οὐδεμιᾶς οὔσης τῷ κινδύνῳ τοῖς εἰργασμένοις
ἅπασι τὸ χωρίον ὁμοίως προσῆκον εἶναι σῶν τὸν σηκόν ἵν', εἴ τις αὐτοὺς ᾐτιᾶτο,
εἶχον ἀνενεγκεῖν ὅτῳ παρέδοσαν; νῦν δὲ καὶ ἐμὲ ἀπολύσαντες φαίνονται, καὶ
σφᾶς αὐτούς, εἴπερ ψεύδονται, μετόχους τῆς αἰτίας καθιστάντες.
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Traduction française :
[17] Admettons encore que j'eusse la folie de ne
pas me soucier de mes esclaves : comment aurais-je osé, après
avoir eu tant de fermiers, tous au courant, faire disparaître
le tronc d'olivier? Le profit était maigre pour moi; en
revanche, comme il n'y avait pas prescription, tous ceux
qui avaient exploité étaient également intéressés à ce que le
tronc d'olivier fût intact, pour pouvoir, s'ils étaient accusés,
rejeter la faute sur leur successeur. Et au contraire, vous
avez vu qu'ils me déchargent et se laissent comprendre ainsi
dans l'accusation au cas où ils mentiraient.
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