HODOI ELEKTRONIKAI
Du texte à l'hypertexte

Lucien, Sur les portarits

Ἀφροδίτῃ



Texte grec :

[5] Παραπλήσιον δὲ καὶ μακρῷ τούτου γελοιότερον Στρατονίκην ποιῆσαι τὴν Σελεύκου γυναῖκα. τοῖς γὰρ ποιηταῖς ἀγῶνα προθεῖναι αὐτὴν περὶ ταλάντου, ὅστις ἂν ἄμεινον ἐπαινέσαι αὐτῆς τὴν κόμην, καίτοι φαλακρὰ ἐτύγχανεν οὖσα καὶ οὐδὲ ὅσας ὀλίγας τὰς ἑαυτῆς τρίχας ἔχουσα. καὶ ὅμως οὕτω διακειμένη τὴν κεφαλήν, ἁπάντων εἰδότων ὅτι ἐκ νόσου μακρᾶς τὸ τοιοῦτον ἐπεπόνθει, ἤκουε τῶν καταράτων ποιητῶν ὑακινθίνας τὰς τρίχας αὐτῆς λεγόντων καὶ οὔλους τινὰς πλοκάμους ἀναπλεκόντων καὶ σελίνοις τοὺς μηδὲ ὅλως ὄντας εἰκαζόντων.

Traduction française :

[5] Par une faiblesse semblable et plus ridicule encore, Stratonice, femme de Séleucus, proposa aux portes un prix de deux talents pour celui qui ferait le plus bel éloge de sa chevelure, quoiqu'elle fût chauve et qu'il ne lui restât plus que fort peu de cheveux : personne n'ignorait l'état de sa tête, et la perte qu'elle avait faite à la suite d'une longue maladie. Elle entendit cependant de misérables poètes lui dire que ses cheveux ressemblaient à des hyacinthes, en rouler les boucles en longs anneaux et les comparer à de l'ache, quoiqu'elle n'en eût pas un seul.





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Dernière mise à jour : 26/05/2009