HODOI ELEKTRONIKAI
Du texte à l'hypertexte

Lucien, Sur les portarits

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Texte grec :

[27] Καίτοι τὰ μὲν τῆς μορφῆς ἔτι μετριώτερα, εἰ τις θεῷ ἐοικέναι λέγεται· ἀλλὰ τὰς προσηγορίας αὐτὰς πόσοι ἐμιμήσαντο τὰς τῶν θεῶν, Διονύσιοι καὶ Ἡφαιστίωνες καὶ Ζήνωνες καὶ Ποσειδώνιοι καὶ Ἑρμαῖ προσαγορευόμενοι; Λητὼ δὲ γυνή τις ἐγένετο Εὐαγόρου τοῦ Κυπρίων βασιλέως, καὶ ὅμως οὐκ ἠγανάκτησεν ἡ θεὸς δυναμένη λίθον αὐτὴν ὥσπερ τὴν Νιόβην ἀπεργάσασθαι. ἐῶ γὰρ τοὺς Αἰγυπτίους, οἵπερ καὶ δεισιδαιμονέστατοί εἰσιν πάντων, ὅμως τοῖς θείοις ὀνόμασιν εἰς κόρον ἐπιχρωμένους· σχεδὸν γοῦν τὰ πλεῖστα αὐτοῖς ἐξ οὐρανοῦ ἐστιν.

Traduction française :

[27] Cependant, c'est peu de chose encore que de comparer la beauté des hommes à celle des dieux : on va jusqu'à usurper leurs noms. Combien de gens s'appellent Dionysius, Héphestion, Zénon, Posidonius, Hermias? Une reine de Cypre, épouse d'Evagoras, se nommait Latone, et la déesse, qui pouvait la changer en pierre, comme Niobé, ne s'en est pas fâchée. Je ne parle pas des Égyptiens quoique les plus superstitieux des hommes, ils emploient les noms des dieux jusqu'à satiété. Presque tout chez eux porte un nom tiré du ciel.





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Dernière mise à jour : 26/05/2009