Texte grec :
[2,11] Περὶ μὲν οὖν ὧν βουλευόμεθα, ταῦτά ἐστιν,
οὐ Φάλαρις τύραννος εἷς οὐδ´ ὁ ταῦρος οὗτος οὐδὲ
χαλκὸς μόνον, ἀλλὰ πάντες βασιλεῖς καὶ πάντες
δυνάσται, ὅσοι νῦν χρῶνται τῷ ἱερῷ, καὶ χρυσὸς
καὶ ἄργυρος καὶ ὅσα ἄλλα τίμια, πολλάκις
ἀνατεθησόμενα τῷ θεῷ· πρῶτον μὲν γὰρ τὸ κατὰ
τὸν θεὸν ἐξετασθῆναι ἄξιον.
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Traduction française :
[2,11] Voici donc sur quoi nous avons à délibérer. Ce n'est point d'un tyran nommé
Phalaris, ni de ce taureau, ni de cette masse d'airain qu'il s'agit, mais de
tous les rois, de tous les souverains qui vénèrent notre temple, de l'or, de
l'argent, et des autres offrandes précieuses qu'on y dépose chaque jour en
l'honneur du dieu ; nous devons, en effet, faire passer le dieu avant toute
autre considération.
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