Texte grec :
[26] εἰσὶ δ´ οἳ καὶ μεταβαλέσθαι
φασιν αὐτὸν καί τινα ὀνείρατα διηγεῖσθαι, ὡς
τοῦ Διὸς οὐκ ἐῶντος μιαίνειν ἱερὸν χωρίον. ἀλλὰ
θαρρείτω τούτου γε ἕνεκα· ἐγὼ γὰρ διομοσαίμην
ἂν ἦ μὴν μηδένα τῶν θεῶν ἀγανακτήσειν, εἰ
Περεγρῖνος κακῶς ἀποθάνοι. οὐ μὴν οὐδὲ ῥᾴδιον
αὐτῷ ἔτ´ ἀναδῦναι· οἱ γὰρ συνόντες κύνες παρορμῶσιν
καὶ συνωθοῦσιν ἐς τὸ πῦρ καὶ ὑπεκκάουσι
τὴν γνώμην, οὐκ ἐῶντες ἀποδειλιᾶν· ὧν εἰ δύο
συγκατασπάσας ἐμπέσοι εἰς τὴν πυράν, τοῦτο
μόνον χάριεν ἂν ἐργάσαιτο.
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Traduction française :
[26] On raconte aussi qu'il est sur le point de se raviser : dans ses
rêves , Zeus lui aurait intimé l'ordre formel de ne point souiller un
lieu qui lui est consacré. Mais j'ai envie de rassurer le dieu ; il peut
dormir sur ses deux oreilles : nul olympiens ne saurait bondir de
colère en apprenant qu'un Pérégrinos va périr d'une manière aussi
sordide.
Notre homme ne peut plus faire marche arrière. Tous ses petits
camarades cyniques le poussent avec ardeur vers les flammes, lui
montent la tête et lui interdisent toute faiblesse. Ah ! si ses deux
acolytes pouvaient l'accompagner dans son embrasement, ce
serait oeuvre de salubrité publique.
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