HODOI ELEKTRONIKAI
Du texte à l'hypertexte

LUCIEN, Éloge de la mouche

πτερὰ



Texte grec :

[1] Ἡ μυῖα ἔστι μὲν οὐ τὸ σμικροτάτον τῶν ὀρνέων, ὅσον ἐμπίσι καὶ κώνωψι καὶ τοῖς ἔτι λεπτοτέροις παραβάλλειν, ἀλλὰ τοσοῦτον ἐκείνων μεγέθει προὔχει ὅσον αὐτὴ μελίττης ἀπολείπεται. ἐπτέρωται δὲ οὐ κατὰ τὰ αὐτὰ τοῖς ἄλλοις, ὡς τοῖς μὲν ἁπανταχόθεν κομᾶν τοῦ σώματος, τοῖς δὲ ὠκυπτέροις χρῆσθαι, ἀλλὰ κατὰ τὰς ἀκρίδας καὶ τέττιγας καὶ μελίττας ἐστὶν ὑμενόπτερος, τοσοῦτον ἁπαλώτερα ἔχουσα τὰ πτερὰ ὅσον τῆς Ἑλληνικῆς ἐσθῆτος ἡ Ἰνδικὴ λεπτοτέρα καὶ μαλακωτέρα· καὶ μὴν διήνθισται κατὰ τοὺς ταῶνας, εἴ τις ἀτενὲς βλέποι ἐς αὐτήν, ὁπόταν

Traduction française :

[1] La mouche n'est pas le plus petit des êtres ailés, si on la compare aux moucherons, aux cousins, et à de plus légers insectes ; mais elle les surpasse en grosseur autant qu'elle le cède elle-même à l'abeille. Elle n'a pas, comme les autres habitants de l'air, le corps couvert de plumes, dont les plus longues servent à voler ; mais ses ailes, semblables à celles des sauterelles, des cigales et des abeilles, sont formées d'une membrane dont la délicatesse surpasse autant celles des autres insectes qu'une étoffe des Indes est plus légère et plus moelleuse qu'une étoffe de la Grèce. Elle est fleurie de nuances comme les paons, quand on la regarde avec attention, au moment où, se déployant au soleil, elle va prendre l'essor.





Recherches | Texte | Lecture | Liste du vocabulaire | Index inverse | Menu | Site de Philippe Remacle

 
UCL |FLTR |Itinera Electronica |Bibliotheca Classica Selecta (BCS) |
Responsable académique : Alain Meurant
Analyse, design et réalisation informatiques : B. Maroutaeff - J. Schumacher

Dernière mise à jour : 3/11/2005