HODOI ELEKTRONIKAI
Du texte à l'hypertexte

Lucien, Sur la déesse syrienne

οἵδε



Texte grec :

[24] Ὡς δὲ ἡ ἀγγελίη ἐς τὴν ἱρὴν πόλιν ἀπίκετο ἔγνω τε ὁ Κομβάβος τὴν αἰτίην, θαρσέων τε ᾖεν, ὅτι οἱ ἡ ἀπολογίη οἴκοι ἐλείπετο, καί μιν ἐλθόντα ὁ βασιλεὺς αὐτίκα μὲν ἔδησέν τε καὶ ἐν φρουρῇ εἶχεν· μετὰ δέ, παρεόντων οἱ τῶν φίλων οἳ καὶ τότε πεμπομένῳ τῷ Κομβάβῳ παρεγένοντο, παραγαγὼν ἐς μέσον κατηγορέειν ἄρχετο καί οἱ μοιχείην τε καὶ ἀκολασίην προὔφερεν· κάρτα δὲ δεινοπαθέων πίστιν τε καὶ φιλίην ἀνεκαλέετο, λέγων τρισσὰ Κομβάβον ἀδικέειν μοιχόν τε ἐόντα καὶ ἐς πίστιν ὑβρίσαντα καὶ ἐς θεὸν ἀσεβέοντα, τῆς ἐν τῷ ἔργῳ τοιάδε ἔπρηξεν. πολλοὶ δὲ παρεστεῶτες ἤλεγχον ὅτι ἀναφανδὸν σφέας ἀλλήλοισι συνεόντας εἶδον. πᾶσιν δὲ τέλος ἐδόκεεν αὐτίκα θνήσκειν Κομβάβον θανάτου ἄξια ἐργασμένον.

Traduction française :

[24] Dès que l'ordre du roi est arrivé à Hiérapolis, et que Combabus a sa la cause de son rappel, il se met en route bien tranquille, sûr d'avoir chez lui de quoi se justifier. A peine arrivé, le roi le fait jeter et garder en prison. Ensuite, devant ses amis, qui se trouvaient auprès de lui quand il avait envoyé Combabus, il lui reproche son adultère et sa passion criminelle, et, dans son emportement, il l'accuse, au nom de la confiance et de l'amitié trahies, d'avoir commis trois crimes : adultère, abus de confiance, impiété envers la déesse outragée par lui, au moment même où il lui élevait un temple. Plusieurs témoins attestent avoir vu les deux amants dans les bras l'un de J'autre, et tout le monde conclut que Combabus doit être mis à mort, comme ayant commis des crimes dignes de la peine capitale.





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Dernière mise à jour : 14/05/2009