Texte grec :
[8] Καὶ τοίνυν ἡ τοῦδε τοῦ οἴκου ὀροφή, μᾶλλον
δὲ κεφαλή, εὐπρόσωπος μὲν καὶ καθ´ ἑαυτήν, τῷ
χρυσῷ δὲ ἐς τοσοῦτον κεκόσμηται, ἐς ὅσον καὶ
οὐρανὸς ἐν νυκτὶ ὑπὸ τῶν ἀστέρων ἐκ διαστήματος
περιλαμπόμενος καὶ ἐκ διαλείμματος ἀνθῶν τῷ
πυρί. εἰ δέ γε πῦρ ἦν τὸ πᾶν, οὐ καλὸς ἄν, ἀλλὰ
φοβερὸς ἡμῖν ἔδοξεν. ἴδοι δ´ ἄν τις οὐδ´ ἀργὸν
ἐνταῦθα τὸν χρυσὸν οὐδὲ μόνου τοῦ τέρποντος
εἵνεκα τῷ λοιπῷ κόσμῳ συνεσπαρμένον, ἀλλὰ
καὶ αὐγήν τινα ἡδεῖαν ἀπολάμπει καὶ τὸν
οἶκον ὅλον ἐπιχρώννυσι τῷ ἐρυθήματι· ὁπόταν
γὰρ τὸ φῶς προσπεσὸν ἐφάψηται καὶ ἀναμιχθῇ
τῷ χρυσῷ, κοινόν τι ἀπαστράπτουσι καὶ διπλασίαν
τοῦ ἐρυθήματος ἐκφαίνουσι τὴν αἰθρίαν.
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Traduction française :
[8] Ainsi la voûte de cet appartement, ce qu'on en pourrait appeler la tête,
présente, sans autre parure, un aspect aimable ; elle n'a d'or que comme le ciel
embelli, pendant la nuit, d'étoiles qui brillent de distance en distance, et fleuri de
feux qui ne luisent que par intervalles. Si en effet, ces feux étincelaient de toutes
parts, loin que le ciel nous parût beau, il serait terrible. Ici, au contraire, on voit que
l'or n'est pas inutile, ni répandu parmi les autres ornements pour le seul plaisir de la
vue ; il brille d'un éclat agréable et colore de ses reflets rouges l'appartement tout
entier. Lorsque la lumière vient à frapper cet or, ils forment ensemble une clarté
vive qui répand au loin la sérénité de ses rayons empourprés.
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