HODOI ELEKTRONIKAI
Du texte à l'hypertexte

Lucien, Sur un appartement

ἀλλὰ



Texte grec :

[7] Ἔτι δὲ θαυμάσειεν ἄν τις καὶ τῆς ὀροφῆς ἐν τῷ εὐμόρφῳ τὸ ἀπέριττον κἀν τῷ εὐκόσμῳ τὸ ἀνεπίληπτον καὶ τὸ τοῦ χρυσοῦ ἐς τὸ εὐπρεπὲς σύμμετρον, ἀλλὰ μὴ παρὰ τὰς χρείας ἐπίφθονον, ἀλλ´ ὁπόσον ἂν καὶ γυναικὶ σώφρονι καὶ καλῇ ἀρκέσῃ ἐπισημότερον ἐργάσασθαι τὸ κάλλος, ἢ περὶ τῇ δειρῇ λεπτός τις ὅρμος ἢ περὶ τῷ δακτύλῳ σφενδόνη εὔφορος ἢ ἐν τοῖν ὤτοιν ἐλλόβια ἢ πόρπη τις ἢ ταινία τὸ ἄφετον τῆς κόμης συνδέουσα, τοσοῦτον τῇ εὐμορφίᾳ προστιθεῖσα ὅσον τῇ ἐσθῆτι ἡ πορφύρα· αἱ δέ γε ἑταῖραι, καὶ μάλιστα αἱ ἀμορφότεραι αὐτῶν, καὶ τὴν ἐσθῆτα ὅλην πορφυρᾶν καὶ τὴν δειρὴν χρυσῆν πεποίηνται, τῷ πολυτελεῖ θηρώμεναι τὸ ἐπαγωγὸν καὶ τὸ ἐνδέον τῷ καλῷ προσθέσει τοῦ ἔξωθεν τερπνοῦ παραμυθούμεναι· ἡγοῦνται γὰρ καὶ τὴν ὠλένην αὐταῖς στιλπνοτέραν φανεῖσθαι συναπολάμπουσαν τῷ χρυσῷ καὶ τοῦ ποδὸς τὸ μὴ εὐπερίγραφον λήσειν ὑπὸ χρυσῷ σανδάλῳ καὶ τὸ πρόσωπον αὐτὸ ἐρασμιώτερον γενήσεσθαι τῷ φαεινοτάτῳ συνορώμενον. ἀλλ´ ἐκεῖναι μὲν οὕτως· ἡ δέ γε σώφρων χρυσῷ μὲν τὰ ἀρκοῦντα καὶ μόνον τὰ ἀναγκαῖα προσχρῆται, τὸ δ´ αὑτῆς κάλλος οὐκ ἂν αἰσχύνοιτο, οἶμαι, καὶ γυμνὴ δεικνύουσα.

Traduction française :

[7] On doit encore admirer la beauté des plafonds, qui ne présentent aucune superfluité dans les ornements, aucune surcharge qui choque le goût, mais un emploi convenable et mesuré de l'or, sans qu'on puisse reprocher d'avoir plaint le métal. C'est ainsi qu'une femme belle et modeste se contente de porter quelques bijoux propres à relever sa beauté, un collier mince autour du cou, une bague légère au doigt, des pendants aux oreilles, une agrafe, une bandelette qui arrête ses cheveux flottants, sans ajouter à ses attraits d'autre parure que ce que la pourpre en ajoute à un vêtement. Mais les courtisanes, surtout celles qui sont laides, mettent une robe toute de pourpre, se font le cou tout entier d'or, usent du luxe comme moyen de séduction, et suppléent par les ornements extérieurs à ce qui leur manque de beauté. Elles s'imaginent que leurs bras seront plus blancs, quand on y verra briller l'or, que la forme disgracieuse de leur pied se perdra dans l'or de leurs sandales, que leur visage deviendra plus admirable, quand il resplendira d'un éclat emprunté. Voilà ce que font les courtisanes, mais la femme pudique ne porte de l'or qu'autant qu'il convient, et où il en faut. Je crois même qu'elle ne rougirait pas de montrer sa beauté toute nue.





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Dernière mise à jour : 6/05/2009