Texte grec :
[30] Ὀδυσσεὺς τὸ μετὰ τοῦτο δῆθεν μεμηνώς, ἅτε
συστρατεύειν τοῖς Ἀτρείδαις μὴ θέλων· πάρεισι
δὲ οἱ πρέσβεις ἤδη καλοῦντες. καὶ τὰ μὲν τῆς
ὑποκρίσεως πιθανὰ πάντα, ἡ ἀπήνη, τὸ τῶν
ὑπεζευγμένων ἀσύμφωνον, ἡ ἄνοια τῶν δρωμένων·
ἐλέγχεται δὲ ὅμως τῷ βρέφει· Παλαμήδης γὰρ
ὁ τοῦ Ναυπλίου συνεὶς τὸ γιγνόμενον, ἁρπάσας
τὸν Τηλέμαχον ἀπειλεῖ φονεύσειν πρόκωπον
ἔχων τὸ ξίφος, καὶ πρὸς τὴν τῆς μανίας ὑπόκρισιν
ὀργὴν καὶ οὗτος ἀνθυποκρίνεται. ὁ δὲ
Ὀδυσσεὺς πρὸς τὸν φόβον τοῦτον σωφρονεῖ
καὶ πατὴρ γίγνεται καὶ λύει τὴν ὑπόκρισιν.
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Traduction française :
[30] Plus loin, Ulysse contrefait l'insensé pour ne pas accompagner les Atrides
dans leur expédition. Les ambassadeurs l'invitent à partir. Tous les détails de cette
folie simulée sont parfaits, la charrue, la bizarrerie de l'attelage, l'ignorance de ce
qui se passe. Il est trahi par sa tendresse pour son petit enfant. Palamède, fils de
Nauplias, soupçonnant la vérité, saisit Télémaque et menace de le tuer : il tient son
épée nue, et oppose une fureur feinte à cette folie prétendue. Le péril de son fils
rappelle Ulysse au bon sens, il redevient père et laisse de côté toute dissimulation.
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