HODOI ELEKTRONIKAI
Du texte à l'hypertexte

LONGUS, Daphnis et Chloé, livre I

αὐτοῦ



Texte grec :

[1,24] Τῆς δὲ μεσημβρίας ἐπελθούσης ἐγίνετο ἤδη τῶν ὀφθαλμῶν ἅλωσις αὐτοῖς· ἡ μὲν γὰρ γυμνὸν ὁρῶσα τὸν Δάφνιν ἐπ´ ἄθρουν καὶ ἐνέπιπτε τὸ κάλλος, καὶ ἐτήκετο μηδὲν αὐτοῦ μέρος μέμψασθαι δυναμένη· ὁ δὲ ἰδὼν ἐν νεβρίδι καὶ στεφάνῳ πίτυος ὀρέγουσαν τὸν γαυλὸν μίαν ᾤετο τῶν ἐκ τοῦ ἄντρου Νυμφῶν ὁρᾶν. Ὁ μὲν οὖν τὴν πίτυν ἀπὸ τῆς κεφαλῆς ἁρπάζων αὐτὸς ἐστεφανοῦτο, πρότερον φιλήσας τὸν στέφανον· ἡ δὲ τὴν ἐσθῆτα αὐτοῦ λουομένου καὶ γυμνωθέντος ἐνεδύετο, πρότερον καὶ αὐτὴ φιλήσασα. Ἤδη ποτὲ καὶ μήλοις ἀλλήλους ἔβαλον καὶ τὰς κεφαλὰς ἀλλήλων ἐκόσμησαν διακρίνοντες τὰς κόμας· καὶ ἡ μὲν εἴκασεν αὐτοῦ τὴν κόμην, ὅτι μέλαινα, μύρτοις, ὁ δὲ μήλῳ τὸ πρόσωπον αὐτῆς, ὅτι λευκὸν καὶ ἐνερευθὲς ἦν. Ἐδίδασκεν αὐτὴν καὶ συρίττειν· καὶ ἀρξαμένης ἐμπνεῖν ἁρπάζων τὴν σύριγγα τοῖς χείλεσιν αὐτὸς τοὺς καλάμους ἐπέτρεχε· καὶ ἐδόκει μὲν διδάσκειν ἁμαρτάνουσαν, εὐπρεπῶς δὲ διὰ τῆς σύριγγος Χλόην κατεφίλει.

Traduction française :

[1,24] Puis quand ce venait sur le midi, adonc étaient-ils tous deux plus ardemment épris que jamais, pour ce que Chloé, voyant en Daphnis entièrement nu une beauté de tout point accomplie, se fondait et périssait d'amour, considérant qu'il n'y avait en toute sa personne chose quelconque à redire; et lui, la voyant, avec cette peau de faon et cette couronne de pin, lui tendre à boire dans sa sébile, pensait voir une des Nymphes mêmes qui étaient dans la caverne; si accourait incontinent, et lui ôtant sa couronne qu'il baisait d'abord, se la mettait sur la tête, et elle, pendant qu'il se baignait tout nu, prenait sa robe et se la vêtissait, la baisant aussi premièrement. Tantôt ils s'entre-jetaient des pommes, tantôt ils ornaient leurs têtes et tressaient leurs cheveux l'un à l'autre, disant Chloé que les cheveux de Daphnis ressemblaient aux grains de myrte, pource qu'ils étaient noirs, et Daphnis accomparant le visage de Chloé à une belle pomme, pource qu'il était blanc et vermeil. Aucune fois il lui apprenait à jouer de la flûte, et quand elle commençoit à souffler dedans, il la lui ôtait ; puis il en parcourait des lèvres tous les tuyaux d'un bout à l'autre, faisant ainsi semblant de lui vouloir montrer où elle avait failli, afin de la baiser à demi, en baisant la flûte aux endroits que quittait sa bouche.





Recherches | Texte | Lecture | Liste du vocabulaire | Index inverse | Menu | Bibliotheca Classica Selecta (BCS)

 
UCL |FLTR |Itinera Electronica |Bibliotheca Classica Selecta (BCS) |
Responsable académique : Alain Meurant
Analyse, design et réalisation informatiques : B. Maroutaeff - J. Schumacher

Dernière mise à jour : 29/11/2006