Texte grec :
[2] τούτοις δ'
οὐδεμίαν τιμὴν ἀπένειμαν, ὧν εἰκὸς ἦν αὐτοὺς μᾶλλον ποιήσασθαι πρόνοιαν·
τῶν μὲν γὰρ ἀθλητῶν δὶς τοσαύτην ῥώμην λαβόντων οὐδὲν ἂν πλέον γένοιτο
τοῖς ἄλλοις, ἑνὸς δ' ἀνδρὸς εὖ φρονήσαντος ἅπαντες ἂν ἀπολαύσειαν οἱ
βουλόμενοι κοινωνεῖν τῆς ἐκείνου διανοίας.
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Traduction française :
[2] et qui, se recueillant en eux-mêmes, cultivent leur
esprit pour se rendre utiles aux autres. Ceux-ci, néanmoins, semblaient
plus dignes de leur attention. En effet, quand les athlètes auraient tous
le double de force et de souplesse, pas un de nous nen serait ni plus
adroit ni plus fort; au lieu que chacun peut se rendre propres les
lumières dun seul, en partageant avec lui sa sagesse.
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