Texte grec :
[44] καὶ μήτε τοῖς ἰδιώταις μήτε τοῖς διενεγκοῦσιν τὴν φύσιν
ἀργὸν εἶναι τὴν διατριβὴν, ἀλλ' ἀθροισθέντων τῶν Ἑλλήνων ἐγγενέσθαι τοῖς
μὲν ἐπιδείξασθαι τὰς αὑτῶν εὐτυχίας, τοῖς δὲ θεάσασθαι τούτους πρὸς
ἀλλήλους ἀγωνιζομένους, καὶ μηδετέρους ἀθύμως διάγειν, ἀλλ' ἑκατέρους
ἔχειν ἐφ' οἷς φιλοτιμηθῶσιν, οἱ μὲν ὅταν ἴδωσι τοὺς ἀθλητὰς αὑτῶν ἕνεκα
πονοῦντας, οἱ δ' ὅταν ἐνθυμηθῶσιν ὅτι πάντες ἐπὶ τὴν σφετέραν θεωρίαν
ἥκουσιν, τοσούτων τοίνυν ἀγαθῶν διὰ τὰς συνόδους ἡμῖν γιγνομένων, οὐδ' ἐν
τούτοις ἡ πόλις ἡμῶν ἀπελείφθη. |
|
Traduction française :
[44] Ceux qui sont
distingués par la force et par lagilité du corps, comme ceux qui sont
dépourvus de ces qualités, trouvent un plaisir égal dans ce concours
universel, les uns à exposer aux yeux de la Grèce entière les avantages
quils ont reçus de la nature, les autres à voir de fameux athlètes se
disputer le prix avec ardeur: animés dun sentiment de gloire, tous ont
lieu dêtre flattés; ceux-ci des efforts que fait un peuple de rivaux pour
leur offrir un spectacle digne de leur attention, ceux-là de
lempressement que montrent tous les Grecs qui viennent applaudir à leurs
jeux. Telle est lutilité reconnue de toutes nos grandes assemblées.
Athènes, dans cette partie, ne le cède à aucune ville de la Grèce. |
|