Texte grec :
[20] Τίς γὰρ ἂν γένοιτο ταύτης μανία μείζων, ἢ τότε μὲν ὅτε Δεινίᾳ
διάφορος ὢν ἔτυχεν, ἡμᾶς κακῶς ποιεῖν τε καὶ διατίθεσθαι τοιαύτας
διαθήκας, ἐξ ὧν οὐκ ἐκεῖνον ἐτιμωρεῖτο ἀλλὰ τοὺς οἰκειοτάτους ἠδίκει· νυνὶ
δὲ χρώμενος ἡμῖν καὶ περὶ πλείστου ποιούμενος ἁπάντων, μόνους ἐβουλήθη
τοὺς ἀδελφιδοῦς, ὡς οὗτοί φασιν, ἀκλήρους ποιῆσαι τῶν ἑαυτοῦ. Καὶ τίς ἂν
εὖ φρονῶν, ὦ ἄνδρες, τοιαῦτα περὶ τῶν αὑτοῦ βουλεύσαιτο;
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Traduction française :
[20] Quel égarement, en effet, aurait-ce été dans Cléonyme, après nous
avoir frustrés de ses biens lorsqu'il en voulait à Dinias, après avoir
fait un testament par lequel il faisait tort à ses proches plutôt qu'il ne
se vengeait d'un ennemi ; quel égarement, dis-je, aurait-ce été de vouloir
encore, ainsi que le disent nos adversaires, nous priver de sa succession,
nous seuls ses propres neveux, et cela lorsqu'il avait pour nous le plus
d'amitié? Quel homme, de sens rassis, se conduirait de la sorte?
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