Texte grec :
[11] Ταῦτα διανοηθεὶς ἐκεῖνος, εἴτ' ὀρθῶς εἴτε μή, τὰς διαθήκας ταύτας
διέθετο. Καὶ εὐθὺς ἐρωτῶντος τοῦ Δεινίου παραχρῆμα εἴ τι ἡμῖν ἢ τῷ πατρὶ
ἐγκαλεῖ τῷ ἡμετέρῳ, ἀπεκρίνατο πάντων τῶν πολιτῶν ἐναντίον ὅτι οὐδὲν
πονηρὸν ἐγκαλεῖ, καὶ ἐμαρτύρησεν ὡς ὀργιζόμενος ἐκείνῳ καὶ οὐκ ὀρθῶς
βουλευόμενος ταῦτα διέθετο. Πῶς γὰρ ἂν εὖ φρονῶν, ὦ ἄνδρες, κακῶς ποιεῖν
ἡμᾶς ἐβουλήθη, τοὺς μηδὲν αὐτὸν ἠδικηκότας;
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Traduction française :
[11] Ce fut dans cette pensée, soit qu'il eut tort ou raison, qu'il fit
son testament. Dinias lui ayant demandé, aussitôt après, s'il avait à se
plaindre de mon père ou de nous, il lui répondit, en présence d'un grand
nombre de citoyens, qu'il n'avait rien à nous reprocher; il protesta que
c'était par haine contre lui, son frère, et non par mauvaise intention
contre nous, qu'il avait fait son testament. En effet, Athéniens, comment
un homme de sens aurait-il voulu faire du mal à ceux dont il n'avait reçu
aucun préjudice?
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