Texte grec :
[34] Ἀλλ' ἔγωγε, εἰ κατηγορεῖν ἐβούλοντο τῶν διαθηκῶν ἢ τοῦ
τετελευτηκότος, οὐκ οἶδ' ὅ τι ἂν ἄλλο πρὸς ὑμᾶς εἶπον, οἵ γε τὰς διαθήκας
μὲν ἀποφαίνουσιν οὔτ' ὀρθῶς ἐχούσας οὔτ' ἀρεσκούσας τῷ διαθεμένῳ, τοῦ δὲ
τοσαύτην μανίαν κατηγοροῦσιν, ὥστε φασὶν αὐτὸν περὶ πλείονος ποιεῖσθαι
τοὺς αὑτῷ διαφερομένους ἢ τοὺς οἰκείως χρωμένους, καὶ οἷς μὲν ζῶν οὐδὲ
διελέγετο ἅπασαν δοῦναι τὴν οὐσίαν, τοὺς δ' οἰκειότατα κεχρημένους οὐδὲ
πολλοστοῦ μέρους ἀξιῶσαι. Ὥστε τίς ἂν ὑμῶν ταύτας εἶναι κυρίας τὰς
διαθήκας ψηφίσαιτο, |
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Traduction française :
[34] A mon avis, s'ils souhaitaient s'attaquer au testament et aux
défunts, je ne sais pas ce qu'ils auraient encore pu dire de plus,
puisqu'ils prétendent qu'il est incorrect et qu'il n'a pas l'accord du
testateur, et ils l'accusent d'être si aliéné que, selon eux, il a fait
plus de cas de ceux qui étaient en désaccord avec lui que de ceux pour qui
il avait la plus grande affection, et qu'il laisse toute sa propriété à
ceux avec qui de son vivant il n'adresssait pas la parole, alors qu'il ne
considérait pas ceux avec qui il avait eu de forts liens d'amitié comme
digne de la moindre partie de ses biens.
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