HODOI ELEKTRONIKAI
Du texte à l'hypertexte

Hippocrate, Du régime dans les maladies aiguës (2ième partie)

Chapitre 3

  Chapitre 3

[2,3] Φλεγμαίνοντα ὑποχόνδρια μὴ πνευμάτων ἀπολήψει, φρενῶν ἐντάσιες, πνευμάτων προστάσιες, ὀρθοπνοίης ξηρῆς, οἷσι μὴ πῦον ὕπεστιν, ἀλλὰ ὑπὸ πνεύματος ἀπολήψιος τὰ παθήματα ταῦτα ὑπογίγνεται, μάλιστα δὲ ἥπατος περιωδυνίαι, καὶ σπληνὸς βαρέα, καὶ ἄλλαι φλεγμασίαι τε καὶ ὑπὲρ φρενῶν περιωδυνίαι, καὶ ξυστροφαὶ νουσημάτων, οὐ δύνανται λύεσθαι, ἤν τις πρῶτον ἐπιχειρέῃ φαρμακεύειν· ἀλλὰ φλεβοτομίη τῶν τοιῶνδε ἡγεμονικόν ἐστιν· ἔπειτα δὲ ἐπὶ κλυσμὸν, ἢν μὴ μέγα καὶ ἰσχυρὸν τὸ νούσημα · εἰ δὲ μὴ, καὶ ὕστερον φαρμακείης δεῖ· δέεται δὲ ἀσφαλείης καὶ μετριότητος μετὰ φαρμακείης φλεβοτομίη. Ὁκόσοι δὲ τὰ φλεγμαίνοντα ἐν ἀρχῇ τῶν νούσων εὐθέως ἐπιχειρέουσι λύειν φαρμακείῃ, τοῦ μὲν ξυντεταμένου καὶ φλεγμαίνοντος οὐδὲν ἀφαιρέουσιν· οὐ γὰρ ἐνδιδοῖ ὠμὸν ἐὸν τὸ πάθος· τὰ δὲ ἀντέχοντα τῷ νουσήματι καὶ ὑγιεινὰ ξυντήκουσιν· ἀσθενέος δὲ τοῦ σώματος γενομένου, τὸ νούσημα ἐπικρατέει· ὁκόταν δὲ τὸ νούσημα ἐπικρατήσῃ τοῦ σώματος, τὸ τοιόνδε ἀνιήτως ἔχει. [2,3] Les hypochondres gonflés par une autre cause que l'interruption de l'air intérieur ; la tension du diaphragme ; la respiration entrecoupée, avec orthopnée sans expectoration, dans les cas où le pus n'est pas encore formé, mais où ces accidents sont produits par la suffocation ; surtout les fortes douleurs du foie et les pesanteurs de la rate ; toutes les autres phlegmasies et douleurs fortes au-dessus du diaphragme ; enfin les maladies aiguës où il y a des engorgements d'humeurs, ne se résolvent pas si on les attaque d'abord par la purgation. La saignée en est le remède capital ; ensuite on en vient aux clystères, à moins que l'affection ne soit grande et intense; si elle l'est, une purgation est nécessaire après la saignée ; mais la saignée avec la purgation a besoin de précautions et de modération. Les médecins qui cherchent à procurer., par des purgations administrées dès le début, la résolution des maladies phlegmasiques, ne délivrent pas le corps de ce qui est tendu et enflammé, car la maladie, dans sa crudité, ne le permet pas, mais ils déterminent la fonte des parties qui sont saines et qui résistent au mal; le corps ayant été débilité, la maladie prend le dessus, et, quand la maladie a pris le dessus, la guérison n'est plus possible.


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Dernière mise à jour : 3/09/2009