[2,25] Ἢν δὲ φαρμακεῦσαι δόξῃ, ἐλλεβόρῳ ἀσφαλέως
ἄνω κάθαιρε· κάτω δὲ μηδενὶ τῶν τοιῶνδε. Κράτιστον
δὲ, ἐς οὔρησιν καὶ ἐς ἱδρῶτας καὶ ἐς περιπάτους ἄγειν· καὶ
τρίψει ἡσύχῳ χρέο, ἵνα μὴ πυκνώσῃς τὴν ἕξιν· ἢν δὲ
κλινοπετὴς ᾖ, ἄλλοι τριβέτωσαν αὐτόν· κἢν μὲν
ἐν τῷ θώρηκι ὑπὲρ τῶν φρενῶν λυπέῃ τὸ πάθος, αὐτὸν
ἀνακαθίζειν ὡς πλειστάκις, καὶ ὡς ἥκιστα προσκλινέσθωσαν
ἐς ὅτε δυνατοί εἰσι, καὶ καθίζοντα ἀνατρίβειν μιν πουλὺν χρόνον
πολλῷ θερμῷ· ἢν δὲ ἐν τῇ
κάτω κοιλίῃ ὑπὸ φρένας ἴσχῃ τὰ ἀλγήματα, ἀνακέεσθαι
ξυμφέρει, καὶ μηδεμίην κίνησιν κινέεσθαι· τῷ τοιῷδε
σώματι μηδὲν προσφέρεσθαι, ἔξω τῆς ἀνατρίψιος. Τὰ δὲ
ἐκ τῆς κάτω κοιλίης λυόμενα δι´ οὔρων καὶ ἱδρώτων, ἢν
ὀλισθῇ μετρίως, ὑπὸ αὐτοματισμοῦ λύεται τὰ σμικρά·
τὰ σφοδρὰ δὲ πονηρόν· οἱ τοιοῦτοι γὰρ ἢ ἀπόλλυνται, ἢ
ἄνευ ἄλλων κακῶν οὐ γίγνονται ὑγιέες, ἀλλ´ ἀποστηρίζει
καὶ τὰ τοιουτότροπα.
| [2,25] Si des évacuations sont jugées convenables, vous les
procurerez avec sûreté par le haut à l'aide de l'hellébore
(veratrum album, Lin.); mais dans ces cas ne
donnez pas de purgation. Ce qu'il y a de plus efficace, c'est
de provoquer l'urine, les sueurs, et de faire faire des promenades;
il faut que le malade se fasse de douces frictions,
afin d'assouplir le corps; s'il est alité, d'autres le frotteront.
Si la douleur siège dans la poitrine au-dessus du diaphragme,
on mettra souvent le malade sur son séant, on le
laissera couché aussi peu de temps qu'on le pourra, et assis,
on le frottera longtemps avec beaucoup d'huile chaude. Si
la douleur occupe le ventre au-dessous du diaphragme, il
est utile qu'il reste couché, qu'il ne se donne aucun mouvement,
et qu'on ne lui fasse rien autre chose que des frictions.
Les douleurs du bas-ventre se résolvant par les urines et
par les sueurs dont l'écoulement marche modérément, se dissipent
d'elles-mêmes si elles sont petites, causent de fâcheux
accidents si elles sont grandes ; dans ces cas, les malades
succombent ou bien ne guérissent pas sans d'autres maux, car ces
affections forment aussi des dépôts qui se fixent.
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