Texte grec :
[1,13] Ὁ δὴ οὖν πλεῖστός μοι λόγος γέγονε περὶ τῆς μεταβολῆς
τῆς ἐπὶ τὰ καὶ ἐπὶ τά· ἐς πάντα μὲν οὖν εὔχρηστον
ταῦτα εἰδέναι· ἀτὰρ καὶ περὶ οὗ ὁ λόγος ἦν, ὅτι ἐν
τῇσιν ὀξείῃσι νούσοισιν ἐς τὰ ῥοφήματα μεταβάλλουσιν ἐκ
τῆς κενεαγγείης· μεταβλητέον γὰρ ὡς ἐγὼ κελεύω· ἔπειτα οὐ
χρηστέον ῥοφήμασι πρὶν ἡ νοῦσος πεπανθῇ, ἢ ἄλλο τι σημεῖον
φανῇ, ἢ κατ´ ἔντερον κενεαγγικὸν, ἢ ἐρεθιστικὸν, ἢ
κατὰ τὰ ὑποχόνδρια, ὁκοῖα γεγράψεται. Ἀγρυπνίη ἰσχυρὴ
πόμα καὶ σιτίον ἀπεπτότερα ποιέει, καὶ ἡ ἐπὶ τὰ ἕτερα
αὖ μεταβολὴ διαλύει σῶμα, καὶ ἑφθότητα καὶ καρηβαρίην ἐμποιέει.
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Traduction française :
[1,13] 13. J'ai traité longuement des changements du régime dans
un sens ou dans un autre; si la connaissance en est utile pour
toutes choses, elle l'est en particulier pour ce qui fait le sujet
de ce livre : à savoir, sur le passage de l'abstinence à la ptisane
entière dans les maladies aiguës. Il faut en effet opérer ce passage
comme je le prescris, ensuite ne pas servir des ptisanes
avant la maturation de la maladie, ou avant l'apparition de
quelque signe, soit de vacuité, soit d'irritation débilitante, dans
l'intestin ou dans les hypochondres : ces signes, j'en donnerai
la description. Une veille prolongée rend plus difficile la
digestion des boissons et des aliments; d'un autre côté, trop
de sommeil contre l'habitude, relâche le corps, l'amollit et
cause du mal de tête.
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