Texte grec :
[4] Κατὰ ταύτας δὲ τὰς φλέβας καὶ ἐσαγόμεθα τὸ πουλὺ τοῦ πνεύματος· αὗται γὰρ ἡμέων εἰσὶν ἀναπνοαὶ τοῦ σώματος τὸν ἠέρα ἐς
σφᾶς ἕλκουσαι, καὶ ἐς τὸ σῶμα τὸ λοιπὸν ὀχετεύουσι κατὰ τὰ φλέβια,
καὶ ἀναψύχουσι καὶ πάλιν ἀφιᾶσιν. Οὐ γὰρ οἷόν τε τὸ πνεῦμα
στῆναι, ἀλλὰ χωρέει ἄνω καὶ κάτω· ἢν γὰρ στῇ που καὶ ἀποληφθῇ,
ἀκρατὲς γίνεται ἐκεῖνο τὸ μέρος ὅπου ἂν στῇ· τεκμήριον δέ· ὁκόταν
καθημένῳ ἢ κατακειμένῳ φλέβια πιεσθῇ, ὥστε τὸ πνεῦμα μὴ
διεξιέναι διὰ τῆς φλεβὸς, εὐθὺς νάρκη ἔχει. Περὶ μὲν τῶν φλεβῶν
καὶ τῶν λοιπῶν οὕτως ἔχει.
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Traduction française :
[4] Par ces veines nous attirons la plus grande partie de l'air;
car ce sont pour nous des soupiraux du corps qui aspirent l'air. Elles le distribuent partout à l'aide des petites veines; puis elles l'exhalent, ayant ainsi procuré le rafraîchissement. Car le souffle ne peut rester en place,
mais il va en haut: et en bas ; en effet, s'il s'arrête en quelque
point et y est intercepté, la partie où il s'arrête devient incapable
de se mouvoir. En voici la preuve : quand, assis ou
couché, des veines sont tellement comprimées que l'air ne
puisse y passer, il survient aussitôt un engourdissement. Telle
est la condition des veines et du reste.
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