[4,7] Ξυμβάλλεσθαι δὲ παρέχει ὅτι καὶ ἐν τῇ γυναικὶ καὶ ἐν τῷ ἀν δρὶ ἔστι γόνος καὶ θήλεος καὶ ἄρσενος τοῖσιν ἐμφανέσι γινομένοισι· πολλαὶ γὰρ γυναῖκες ἤδη ἐθηλυτόκησαν παρ´ ἀνδράσιν ἰδίοις, παρὰ δὲ ἑτέρους ἄνδρας ἐλθοῦσαι ἐκουροτόκησαν· καὶ οἱ ἄνδρες οἱ αὐτοὶ κεῖνοι παρ´ οἷσιν ἐθηλυτόκεον αἱ γυναῖκες, ἑτέρων γυναικῶν ἐς μίξιν ἀφικόμενοι, ἄρσενα γόνον ἐποίησαν, καὶ οἷσιν ἄρσην γόνος ἐγίνετο, ἐς ἑτέρας γυναῖκας μιχθέντες θῆλυν γόνον ἐποίησαν. Οὗτος ὁ λόγος ἐρέει καὶ τὸν ἄνδρα καὶ τὴν γυναῖκα ἔχειν καὶ θῆλυν γόνον καὶ ἄρ σενα· παρὰ μὲν γὰρ τοῖσιν ἐθηλυτόκεον, ἐκρατέετο τὸ ἰσχυρότερον, πλέονος γενομένου τοῦ ἀσθενέος, καὶ ἐγένετο θήλεα· παρὰ δὲ τοῖ σιν ἐκουροτόκεον, ἐκράτεε τὸ ἰσχυρότερον, καὶ ἐγένετο ἄρσενα· χω ρέει δὲ οὐκ ἀεὶ τοῦτο ἀπὸ τοῦ αὐτέου ἀνδρὸς ἰσχυρὸν, οὐδὲ ἀσθενὲς ἀεὶ, ἀλλ´ ἄλλοτε ἀλλοῖον. Καὶ τῆς γυναικὸς οὕτως ἔχει· ὡς μὴ θαυ μάζειν τὰς αὐτὰς γυναῖκας καὶ τοὺς αὐτοὺς ἄνδρας γόνον καὶ ἄρσενα καὶ θῆλυν ποιέειν. Ἔχει δὲ καὶ τοῖσι κτήνεσιν οὕτω τὰ περὶ γονῆς θήλεος καὶ ἄρσενος.
| [4,7] Des faits apparents permettent de conclure que dans l'homme et dans la femme est semence et mâle et femelle : beaucoup de femmes qui avaient des filles avec leurs maris ont eu des garçons avec d'autres hommes; et les mêmes hommes qui avaient des filles avec ces femmes ont eu des garçons avec d'autres femmes ; et, au rebours, des hommes engendrant des garçons ont, avec d'autres femmes, engendré des filles. Ce discours témoigne que l'homme, comme la femme, a la semence femelle et la semence mâle : chez ceux qui engendraient des filles, la plus forte a été vaincue par la surabondance de la plus faible, et le produit fut femelle; chez ceux qui engendraient des garçons, la plus forte l'a emporté, et le produit a été mâle. Le même homme ne fournit pas constamment ni une semence forte ni une semence faible, mais il y a de perpétuelles variations. Il en est de même de la femme. On ne s'étonnera donc pas que les mêmes femmes et les mêmes hommes engendrent et des garçons et des filles. La génération des mâles et des femelles se comporte semblablement chez les bêtes.
|