[4,5] Ἐπὴν δὲ μιχθῇ ἡ γυνὴ, ἢν μὲν μὴ μέλλῃ λήψεσθαι πρὸς ἑωυ τὴν, πρὸς τῷ ἔθει χωρέει ἔξω ἡ γονὴ ἀπ´ ἀμφοτέρων, ὁκόταν ἡ γυνὴ ἐθελήσῃ· ἢν δὲ μέλλῃ λήψεσθαι, οὐ χωρέει ἔξω, ἀλλ´ ἐμμένει ἐν τῇσι μήτρῃσιν ἡ γονή. Αἱ γὰρ μῆτραι δεξάμεναι καὶ μύσασαι ἔχου σιν ἐν ἑωυτῇσιν, ἅτε εἰλυσπασθέντος τοῦ στόματος ὑπὸ τῆς ἰκμά δος, καὶ μίσγεται ὁμοῦ τό τε ἀπὸ τοῦ ἀνδρὸς ἐλθὸν καὶ τὸ ἀπὸ τῆς γυναικός· καὶ ἢν ἡ γυνὴ τόκων ἔμπειρος ἔῃ καὶ ἐννοήσῃ ὁκόταν ἡ γονὴ μὴ ἐξέλθῃ, ἀλλ´ ἐμμείνῃ, εἰδήσει ᾗ ἡμέρῃ ἔλαβεν πρὸς ἑωυτήν.
| [4,5] Après le coït, si la femme ne doit pas concevoir, elle fait d'habitude tomber au dehors, quand elle veut, la semence provenue des deux individus; si, au contraire, elle doit concevoir, la semence ne tombe pas au dehors, mais demeure dans les matrices. En effet, les matrices, ayant reçu et s'étant fermées, la gardent à l'intérieur, l'orifice se serrant vermiculairement par l'effet du liquide ; et le mélange s'opère de ce qui provient de l'homme et de ce qui provient de la femme. La femme a-t-elle eu déjà des enfants, et remarque-t-elle quand la semence, ne sortant pas, est restée, alors elle sait le jour où elle a conçu.
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