[4,10] Τὸ δὲ πηρωθὲν ἐν τῇσι μήτρῃσι παιδίον φημὶ αὐτὸ ἢ φλασθὲν πηρωθῆναι τῆς μητρὸς πληγείσης κατὰ τὸ ἔμβρυον, ἢ πεσού σης, ἢ ἄλλου τινὸς βιαίου παθήματος προσγενομένου τῇ μητρί· ἢν δὲ φλασθῇ, ταύτῃ πηροῦται τὸ παιδίον· ἢν δὲ μᾶλλον φλασθῇ τὸ ἔμβρυον, τοῦ ὑμένος ῥαγέντος τοῦ περιέχοντος αὐτὸ, φθείρεται τὸ ἔμβρυον· ἢ ἑτέρῳ τρόπῳ τοιῷδε πηροῦται τὰ παιδία, ἐπὴν ἐν τῇσι μήτρῃσι κατὰ τὸ χωρίον καθ´ ὅ τι καὶ ἐπηρώθη στενὸν ἔῃ, ἀνάγκη ἐν στενῷ κινευμένου τοῦ σώματος πηροῦσθαι κατ´ ἐκεῖνο τὸ χωρίον· ὥσπερ καὶ τῶν δένδρων ἅσσα ἐν τῇ γῇ ἐόντα μὴ ἔχει εὐρυχωρίην, ἀλλ´ ὑπὸ λίθου ἢ ὑπό τευ ἄλλου ἀποληφθῇ, ἀνατέλλον σκολιὸν γίνεται, ἢ τῇ μὲν παχὺ, τῇ δὲ λεπτόν· οὕτω δὴ ἔχει καὶ τὸ παιδίον, ἢν ἐν τῇσι μήτρῃσι κατά τι τοῦ σώματος στενότερον ἔῃ τὸ ἕτερον τοῦ ἑτέρου.
| [4,10] Quant à l'enfant estropié dans les matrices, je dis qu'il est estropié à la suite d'une contusion, la mère ayant été frappée sur le lieu répondant au fœtus, ou ayant fait une chute, ou ayant essuyé quelque autre violence. Si l'enfant éprouve une contusion, il devient estropié en la partie contuse ; si la contusion est plus forte, la membrane qui l'enveloppe se rompt et la femme avorte. Ou bien encore les enfants deviennent estropiés de cette manière-ci : quand dans les matrices il y a étroitesse à la partie où en effet s'est produit l'estropiement, il est inévitable que le corps, se mouvant en lieu étroit, soit estropié en cette partie. C'est ainsi que les arbres qui dans la terre n'ont pas assez d'espace, et sont gênés par une pierre ou par toute autre chose, deviennent tortus en grandissant, ou bien gros en un point et petits en un autre. L'enfant en éprouve autant lorsque dans les matrices une portion est relativement trop étroite pour la partie correspondante de l'enfant.
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