HODOI ELEKTRONIKAI
Du texte à l'hypertexte

Hippocrate de Cos, Des vents

Chapitre 5

  Chapitre 5

[5] Ὅτι μὲν οὖν μεγάλη κοινωνίη ἅπασι τοῖσι ζώοισι τοῦ ἠέρος ἐστὶν, εἴρηται· μετὰ τοῦτο τοίνυν εὐθέως ῥητέον, ὅτι οὐκ ἄλλοθέν ποθεν εἰκός ἐστι γίνεσθαι τὰς ἀῤῥωστίας μάλιστα, ἐντεῦθεν, ὅταν τοῦτο πλέον, ἔλασσον, καὶ ἀθροώτερον, μεμιασμένον νοσεροῖσι μιάσμασιν, ἐς τὸ σῶμα ἐσέλθῃ. Περὶ μὲν οὖν ὅλου τοῦ πρήγματος ἀρκέει μοι ταῦτα· μετὰ δὲ ταῦτα πρὸς αὐτὰ τὰ ἔργα τῷ λόγῳ πορευθεὶς, ἐπιδείξω τὰ νοσήματα τούτου ἀπόγονά τε καὶ ἔκγονα πάντα ἐόντα. [5] Ainsi donc il est dit que tous les animaux participent grandement à l'air; maintenant il faut exposer sans délai que, selon toute vraisemblance, la source des maladies ne doit pas être placée ailleurs, alors qu'il entre dans le corps, soit en excès, soit en défaut, ou trop à la fois ou souillé de miasmes morbifiques. Ces remarques me suffisent pour la chose en général; maintenant, arrivant aux faits mêmes dans la suite de ce discours, je vais montrer que toutes les maladies en naissent et en procèdent.


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Dernière mise à jour : 11/09/2009