Texte grec :
[8,42] ἐπεὶ δὲ οἱ ἀπ᾽ Ἀρτεμισίου ἐς Σαλαμῖνα κατέσχον τὰς νέας, συνέρρεε καὶ ὁ λοιπὸς πυνθανόμενος
ὁ τῶν Ἑλλήνων ναυτικὸς στρατὸς ἐκ Τροίζηνος· ἐς γὰρ Πώγωνα τὸν Τροιζηνίων λιμένα προείρητο
συλλέγεσθαι. συνελέχθησάν τε δὴ πολλῷ πλεῦνες νέες ἢ ἐπ᾽ Ἀρτεμισίῳ ἐναυμάχεον καὶ ἀπὸ πολίων
πλεύνων. (2) ναύαρχος μέν νυν ἐπῆν ὡυτὸς ὅς περ ἐπ᾽ Ἀρτεμισίῳ, Εὐρυβιάδης ὁ Εὐρυκλείδεω ἀνὴρ
Σπαρτιήτης, οὐ μέντοι γένεος τοῦ βασιληίου ἐών· νέας δὲ πολλῷ πλείστας τε καὶ ἄριστα πλεούσας
παρείχοντο Ἀθηναῖοι.
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Traduction française :
[8,42] XLII. Le reste de la flotte grecque, qui se tenait à Pogon, port des
Trézéniens, où elle avait eu ordre de s'assembler, ayant appris que
l'armée navale, revenue d'Artémisium, était à l'ancre devant Salamine,
s'y rendit aussi. On eut donc en cet endroit beaucoup plus de
vaisseaux qu'au combat d'Artémisium, et il s'y en trouva de la part
d'un plus grand nombre de villes. Eurybiades de Sparte, fils
d'Euryclides, qui avait commandé à Artémisium, commandait encore
en cette occasion, quoiqu'il ne fût pas de la famille royale. Les
vaisseaux athéniens étaient en beaucoup plus grand nombre, et les
meilleurs voiliers de la flotte.
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