Texte grec :
[8,126] Ἀρτάβαζος δὲ ὁ Φαρνάκεος ἀνὴρ ἐν Πέρσῃσι λόγιμος καὶ πρόσθε ἐών, ἐκ δὲ τῶν Πλαταιικῶν
καὶ μᾶλλον ἔτι γενόμενος, ἔχων ἓξ μυριάδας στρατοῦ τοῦ Μαρδόνιος ἐξελέξατο, προέπεμπε βασιλέα
μέχρι τοῦ πόρου. (2) ὡς δὲ ὃ μὲν ἦν ἐν τῇ Ἀσίῃ, ὁ δὲ ὀπίσω πορευόμενος κατὰ τὴν Παλλήνην ἐγίνετο,
ἅτε Μαρδονίου τε χειμερίζοντος περὶ Θεσσαλίην τε καὶ Μακεδονίην καὶ οὐδέν κω κατεπείγοντος ἥκειν
ἐς τὸ ἄλλο στρατόπεδον, οὐκ ἐδικαίου ἐντυχὼν ἀπεστεῶσι Ποτιδαιήτῃσι μὴ οὐκ ἐξανδραποδίσασθαι
σφέας. (3) οἱ γὰρ Ποτιδαιῆται, ὡς βασιλεὺς παρεξεληλάκεε καὶ ὁ ναυτικὸς τοῖσι Πέρσῃσι οἰχώκεε
φεύγων ἐκ Σαλαμῖνος, ἐκ τοῦ φανεροῦ ἀπέστασαν ἀπὸ τῶν βαρβάρων· ὣς δὲ καὶ οἱ ἄλλοι οἱ τὴν
Παλλήνην ἔχοντες.
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Traduction française :
[8,126] CXXVI. Pendant ce temps-là, Artabaze, fils de Pharnace, qui depuis
longtemps s'était fait une grande réputation parmi les Perses, et qui en
acquit encore davantage à la bataille de Platées, accompagna le roi
jusqu'au passage de l'Hellespont avec soixante mille hommes de
l'armée que Mardonius avait choisie. Xerxès étant passé en Asie, et
Artabaze se trouvant à son retour aux environs de la presqu'île de
Pallène; comme Mardonius, qui avait pris son quartier d'hiver dans la
Thessalie et dans la Macédoine, ne le pressait pas de venir le rejoindre,
il crut que le hasard l'ayant conduit près des Potidéates, il devait les
remettre sous le joug des Perses, qu'ils avaient secoué. Ces peuples
s'étaient ouvertement révoltés contre les Barbares aussitôt après le
départ du roi et la fuite de l'armée navale des Perses, et leur exemple
avait été suivi du reste des habitants de la presqu'île de Pallène.
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