HODOI ELEKTRONIKAI
Du texte à l'hypertexte

Hérodote, Histoires, livre VII

μὲν



Texte grec :

[7,214] Ἐπιάλτης μὲν οὕτω ὕστερον τούτων ἀπέθανε, ἔστι δὲ ἕτερος λεγόμενος λόγος, ὡς Ὀνήτης τε ὁ Φαναγόρεω ἀνὴρ Καρύστιος καὶ Κορυδαλλὸς Ἀντικυρεὺς εἰσὶ οἱ εἴπαντες πρὸς βασιλέα τούτους τοὺς λόγους καὶ περιηγησάμενοι τὸ ὄρος τοῖσι Πέρσῃσι, οὐδαμῶς ἔμοιγε πιστός. (2) τοῦτο μὲν γὰρ τῷδε χρὴ σταθμώσασθαι, ὅτι οἱ τῶν Ἑλλήνων Πυλαγόροι ἐπεκήρυξαν οὐκ ἐπὶ Ὀνήτῃ τε καὶ Κορυδαλλῷ ἀργύριον ἀλλ᾽ ἐπὶ Ἐπιάλτῃ τῷ Τρηχινίῳ, πάντως κου τὸ ἀτρεκέστατον πυθόμενοι· τοῦτο δὲ φεύγοντα Ἐπιάλτην ταύτην τὴν αἰτίην οἴδαμεν. (3) εἰδείη μὲν γὰρ ἂν καὶ ἐὼν μὴ Μηλιεὺς ταύτην τὴν ἀτραπὸν Ὀνήτης, εἰ τῇ χώρῃ πολλὰ ὡμιληκὼς εἴη· ἀλλ᾽ Ἐπιάλτης γὰρ ἐστὶ ὁ περιηγησάμενος τὸ ὄρος κατὰ τὴν ἀτραπόν, τοῦτον αἴτιον γράφω.

Traduction française :

[7,214] CCXIV. On dit aussi que ce furent Onétès de Ciryste, fils de Phanagoras, et Corydale d'Anticyre qui firent ce rapport au roi, et qui conduisirent les Perses autour de cette montagne. Je n'ajoute nullement foi à ce récit, et je m'appuie d'un côté sur ce que les pylagores des Grecs ne mirent point à prix la tête d'Onétès ni celle de Corydale, mais celle du Trachinien Éphialtes; ce qu'ils ne firent sans doute qu'après s'être bien assurés du fait. D'un autre côté, je sais très certainement qu'Éphialtes prit la fuite à cette occasion. Il est vrai qu'Onétès aurait pu connaître ce sentier, quoiqu'il ne fût pas Mélien, s'il se fût rendu le pays très familier. Mais ce fut Éphialtes qui conduisit les Perses par la montagne, ce fut lui qui leur découvrit ce sentier, et c'est lui que j'accuse de ce crime.





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Dernière mise à jour : 11/01/2006