Texte grec :
[7,192] ὃ μὲν δὴ τετάρτῃ ἡμέρῃ ἐπέπαυτο· τοῖσι δὲ Ἕλλησι οἱ ἡμεροσκόποι ἀπὸ τῶν ἄκρων τῶν
Εὐβοϊκῶν καταδραμόντες δευτέρῃ ἡμέρῃ ἀπ᾽ ἧς ὁ χειμὼν ὁ πρῶτος ἐγένετο, ἐσήμαινον πάντα τὰ
γενόμενα περὶ τὴν ναυηγίην. (2) οἳ δὲ ὡς ἐπύθοντο, Ποσειδέωνι σωτῆρι εὐξάμενοι καὶ σπονδὰς
προχέαντες τὴν ταχίστην ὀπίσω ἠπείγοντο ἐπὶ τὸ Ἀρτεμίσιον, ἐλπίσαντες ὀλίγας τινάς σφι ἀντιξόους
ἔσεσθαι νέας.
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Traduction française :
[7,192] CXCII. Les héméroscopes, accourant des hauteurs de l'Eubée le second
jour après le commencement de !a tempête, firent part aux Grecs de
tout ce qui était arrivé dans le naufrage. Ceux-ci n'en eurent pas plutôt
eu connaissance, qu'après avoir fait des libations à Neptune Sauveur,
et lui avoir adressé des voeux, ils retournèrent à la hâte à
l'Artémisium, dans l'espérance de n'y trouver qu'un petit nombre de
vaisseaux ennemis. Ainsi les Grecs allèrent pour la seconde fois à
l'Artémisium, s'y tinrent à la rade, et donnèrent depuis ce temps à
Neptune le surnom de Sauveur, qu'il conserve encore maintenant.
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