HODOI ELEKTRONIKAI
Du texte à l'hypertexte

Hérodote, Histoires, livre VII

τὴν



Texte grec :

[7,146] ὡς δὲ ταῦτα σφι ἔδοξε, καταλυσάμενοι τὰς ἔχθρας πρῶτα μὲν κατασκόπους πέμπουσι ἐς τὴν Ἀσίην ἄνδρας τρεῖς. οἳ δὲ ἀπικόμενοί τε ἐς Ξάρδις καὶ καταμαθόντες τὴν βασιλέος στρατιήν, ὡς ἐπάιστοι ἐγένοντο, βασανισθέντες ὑπὸ τῶν στρατηγῶν τοῦ πεζοῦ στρατοῦ ἀπήγοντο ὡς ἀπολεόμενοι. (2) καὶ τοῖσι μὲν κατεκέκριτο θάνατος, Ξέρξης δὲ ὡς ἐπύθετο ταῦτα, μεμφθεὶς τῶν στρατηγῶν τὴν γνώμην πέμπει τῶν τινας δορυφόρων, ἐντειλάμενος, ἢν καταλάβωσι τοὺς κατασκόπους ζῶντας, ἄγειν παρ᾽ ἑωυτόν. (3) ὡς δὲ ἔτι περιεόντας αὐτοὺς κατέλαβον καὶ ἦγον ἐς ὄψιν τὴν βασιλέος, τὸ ἐνθεῦτεν πυθόμενος ἐπ᾽ οἷσι ἦλθον, ἐκέλευε σφέας τοὺς δορυφόρους περιάγοντας ἐπιδείκνυσθαι πάντα τε τὸν πεζὸν στρατὸν καὶ τὴν ἵππον, ἐπεὰν δὲ ταῦτα θηεύμενοι ἔωσι πλήρεες, ἀποπέμπειν ἐς τὴν ἂν αὐτοὶ ἐθέλωσι χώρην ἀσινέας.

Traduction française :

[7,146] CXLVI. Ces résolutions prises, et s'étant réconciliés les uns les autres, ils envoyèrent d'abord trois espions en Asie. Ceux-ci examinèrent, à leur arrivée, les forces de Xerxès ; mais ayant été surpris, les généraux de l'armée de terre les condamnèrent à mort, et on les conduisit au supplice après les avoir mis à la torture. Aussitôt que Xerxès en eut été instruit, il blâma la conduite de ses généraux ; et sur-le-champ il dépêcha quelques-uns de ses gardes, avec ordre de lui amener les trois espions s'ils vivaient encore. Les gardes, les ayant trouvés vivants, les menèrent au roi. Ce prince, ayant appris le sujet de leur voyage, ordonna à ses gardes de les accompagner partout, de leur faire voir toutes ses troupes, tant l'infanterie que la cavalerie, et, après que leur curiosité aurait été satisfaite, de les renvoyer sains et saufs dans le pays où ils voudraient aller. En donnant ses ordres, il ajouta que si on faisait périr ces espions, les Grecs ne pourraient être instruits d'avance de la grandeur de ses forces, qui étaient au-dessus de ce qu'en publiait la renommée ; et qu'en faisant mourir trois hommes, on ne ferait pas grand mal aux ennemis. Il pensait aussi qu'en retournant dans leur pays, les Grecs, instruits de l'état de ses affaires, n'attendraient pas l'arrivée des troupes pour se soumettre, et qu'ainsi il ne serait plus nécessaire de se donner la peine de conduire une armée contre eux.





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Dernière mise à jour : 11/01/2006