Texte grec :
[5,126] Αὐτῷ δὲ Ἀρισταγόρῃ ἡ πλείστη γνώμη ἦν ἐς τὴν Μύρκινον ἀπάγειν. τὴν μὲν δὴ
Μίλητον ἐπιτράπει Πυθαγόρῃ ἀνδρὶ τῶν ἀστῶν δοκίμῳ, αὐτὸς δὲ παραλαβὼν πάντα τὸν
βουλόμενον ἔπλεε ἐς τὴν Θρηίκην, καὶ ἔσχε τὴν χώρην ἐπ᾽ ἣν ἐστάλη· (2) ἐκ δὲ ταύτης
ὁρμώμενος ἀπόλλυται ὑπὸ Θρηίκων αὐτός τε ὁ Ἀρισταγόρης καὶ ὁ στρατὸς αὐτοῦ, πόλιν
περικατήμενος καὶ βουλομένων τῶν Θρηίκων ὑποσπόνδων ἐξιέναι.
|
|
Traduction française :
[5,126] CXXVI. Aristagoras penchait davantage pour aller à Myrcine. Il confia
le gouvernement de Milet à Pythagore, homme de distinction, qui était
de cette ville ; et, prenant avec lui tous ceux qui voulurent
l'accompagner, il fit voile en Thrace, et s'empara du pays qu'il avait en
vue à son départ. Il en partit ensuite pour aller faire le siège d'une
place, où il périt avec son armée par les mains des Thraces qui la
défendaient, et qui avaient voulu en sortir par capitulation.
|
|