HODOI ELEKTRONIKAI
Du texte à l'hypertexte

Hérodote, Histoires, livre IV

ἐκ



Texte grec :

[4,35] Αὗται μὲν δὴ ταύτην τιμὴν ἔχουσι πρὸς τῶν Δήλου οἰκητόρων. φασὶ δὲ οἱ αὐτοὶ οὗτοι καὶ τὴν Ἄργην τε καὶ τὴν Ὦπιν ἐούσας παρθένους ἐξ Ὑπερβορέων κατὰ τοὺς αὐτοὺς τούτους ἀνθρώπους πορευομένας ἀπικέσθαι ἐς Δῆλον ἔτι πρότερον Ὑπερόχης τε καὶ Λαοδίκης. (2) ταύτας μέν νυν τῇ Εἰλειθυίῃ ἀποφερούσας ἀντὶ τοῦ ὠκυτόκου τὸν ἐτάξαντο φόρον ἀπικέσθαι, τὴν δὲ Ἄργην τε καὶ τὴν Ὦπιν ἅμα αὐτοῖσι θεοῖσι ἀπικέσθαι λέγουσι καὶ σφι τιμὰς ἄλλας δεδόσθαι πρὸς σφέων· (3) καὶ γὰρ ἀγείρειν σφι τὰς γυναῖκας ἐπονομαζούσας τὰ οὐνόματα ἐν τῷ ὕμνῳ τόν σφι Ὠλὴν ἀνὴρ Λύκιος ἐποίησε, παρὰ δὲ σφέων μαθόντας νησιώτας τε καὶ Ἴωνας ὑμνέειν Ὦπίν τε καὶ Ἄργην ὀνομάζοντάς τε καὶ ἀγείροντας (οὗτος δὲ ὁ Ὠλὴν καὶ τοὺς ἄλλους τοὺς παλαιοὺς ὕμνους ἐποίησε ἐκ Λυκίης ἐλθὼν τοὺς ἀειδομένους ἐν Δήλῳ), (4) καὶ τῶν μηρίων καταγιζομένων ἐπὶ τῷ βωμῷ τὴν σποδὸν ταύτην ἐπὶ τὴν θήκην τῆς Ὤπιός τε καὶ Ἄργης ἀναισιμοῦσθαι ἐπιβαλλομένην. ἡ δὲ θήκη αὐτέων ἐστὶ ὄπισθε τοῦ Ἀρτεμισίου, πρὸς ἠῶ τετραμμένη, ἀγχοτάτω τοῦ Κηίων ἱστιητορίου.

Traduction française :

[4,35] XXXV. Les Déliens disent aussi que, dans le même siècle où ces députés vinrent à Délos ; deux autres vierges hyperboréennes, dont une s'appelait Argé, et l'autre Opis, y étaient déjà venues avant Hypéroché et Laodicé. Celles-ci apportaient à Ilithye (Lucine) le tribut qu'elles étaient chargées d'offrir pour le prompt et heureux accouchement des femmes de leur pays. Mais Argé et Opis étaient arrivées en la compagnie des dieux mêmes (Apollon et Diane). Aussi les Déliens leur rendent-ils d'autres honneurs. Leurs femmes quêtent pour elles, et célèbrent leurs noms dans un hymne qu'Olen de Lycie a composé en leur honneur. Les Déliens disent encore qu'ils ont appris aux insulaires et aux Ioniens à célébrer et à nommer dans leurs hymnes Opis et Argé, et à faire la quête pour elles. C'est cet Olen qui, étant venu de Lycie à Délos, a composé le reste des anciens hymnes qui se chantent en cette île. Les mêmes Déliens ajoutent qu'après avoir fait brûler sur l'autel les cuisses des victimes, on en répand la cendre sur le tombeau d'Opis et d'Argé, et qu'on l'emploie toute à cet usage. Ce tombeau est derrière le temple de Diane, à l'est, et près de la salle où les Céiens font leurs festins.





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Dernière mise à jour : 15/07/2005