HODOI ELEKTRONIKAI
Du texte à l'hypertexte

Hérodote, Histoires, livre IV

ἐκ



Texte grec :

[4,9] Ὥς δ᾽ ἐγερθῆναι τὸν Ἡρακλέα, δίζησθαι, πάντα δὲ τῆς χώρης ἐπεξελθόντα τέλος ἀπικέσθαι ἐς τὴν Ὑλαίην καλεομένην γῆν· ἐνθαῦτα δὲ αὐτὸν εὑρεῖν ἐν ἄντρῳ μιξοπάρθενον τινά, ἔχιδναν διφυέα, τῆς τὰ μὲν ἄνω ἀπὸ τῶν γλουτῶν εἶναι γυναικός, τὰ δὲ ἔνερθε ὄφιος. (2) ἰδόντα δὲ καὶ θωμάσαντα ἐπειρέσθαι μιν εἴ κου ἴδοι ἵππους πλανωμένας· τὴν δὲ φάναι ἑωυτήν ἔχειν καὶ οὐκ ἀποδώσειν ἐκείνῳ πρὶν ἢ οἱ μιχθῇ· τό δὲ Ἡρακλέα μιχθῆναι ἐπὶ τῷ μισθῷ τούτῳ. (3) κείνην τε δὴ ὑπερβάλλεσθαι τὴν ἀπόδοσιν τῶν ἵππων, βουλομένην ὡς πλεῖστον χρόνον συνεῖναι τῷ Ἡρακλεῖ, καὶ τὸν κομισάμενον ἐθέλειν ἀπαλλάσσεσθαι· τέλος δὲ ἀποδιδοῦσαν αὐτὴν εἰπεῖν Ἵππους μὲν δὴ ταύτας ἀπικομένας ἐνθάδε ἔσωσα τοὶ ἐγώ, σῶστρά τε σὺ παρέσχες· ἐγὼ γὰρ ἐκ σεῦ τρεῖς παῖδας ἔχω. (4) τούτους, ἐπεὰν γένωνται τρόφιες, ὃ τι χρὴ ποιέειν, ἐξηγέο σύ, εἴτε αὐτοῦ κατοικίζω (χώρης γὰρ τῆσδε ἔχω τὸ κράτος αὕτη) εἴτε ἀποπέμπω παρὰ σέ„. τὴν μὲν δὴ ταῦτα ἐπειρωτᾶν, τὸν δὲ λέγουσι πρὸς ταῦτα εἰπεῖν (5) “ἐπεὰν ἀνδρωθέντας ἴδῃ τοὺς παῖδας, τάδε ποιεῦσα οὐκ ἂν ἁμαρτάνοις· τὸν μὲν ἂν ὁρᾷς αὐτῶν τόδε τὸ τόξον ὧδε διατεινόμενον καὶ τῳ ζωστῆρι τῷδε κατὰ τάδε ζωννύμενον, τοῦτον μὲν τῆσδε τῆς χώρης οἰκήτορα ποιεῦ· ὃς δ᾽ ἂν τούτων τῶν ἔργων τῶν ἐντέλλομαι λείπηται, ἔκπεμπε ἐκ τῆς χώρης. καὶ ταῦτα ποιεῦσα αὐτή τε εὐφρανέαι καὶ τὰ ἐντεταλμένα ποιήσεις.

Traduction française :

[4,9] IX. Hercule les chercha à son réveil, parcourut tout le pays, et arriva enfin dans le canton appelé Hylée. Là il trouva, dans un antre, un monstre composé de deux natures, femme depuis la tête jusqu'au- dessous de la ceinture, serpent par le reste du corps. Quoique surpris en la voyant, il lui demanda si elle n'avait point vu quelque part ses chevaux. «Je les ai chez moi, lui dit-elle ; mais je ne vous les rendrai point que vous n'ayez habité avec moi.» Hercule lui accorda à ce prix ce qu'elle désirait. Cette femme différait cependant de lui remettre ses chevaux, afin de jouir plus longtemps de sa compagnie. Hercule de son côté souhaitait les recouvrer pour partir incessamment. Enfin elle les lui rendit, et lui tint en même temps ce discours : «Vos chevaux étaient venus ici ; je vous les ai gardés : j'en ai reçu la récompense. J'ai conçu de vous trois enfants. Mais que faudra-t-il que j'en fasse, quand ils seront grands ? Les établirai-je dans ce pays-ci, dont je suis la souveraine ? ou voulez-vous que je vous les envoie ?» «Quand ces enfants auront atteint l'âge viril, lui répondit Hercule, suivant les Grecs, en vous conduisant de la manière que je vais dire, vous ne courrez point risque de vous tromper. Celui d'entre vous que vous verrez bander cet arc comme moi et se ceindre de ce baudrier comme je fais, retenez-le dans ce pays, et qu'il y fixe sa demeure. Celui qui ne pourra point exécuter les deux choses que j'ordonne, faites-le sortir du pays. Vous vous procurerez par l'a de la satisfaction, et vous ferez ma volonté.»





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Dernière mise à jour : 15/07/2005