Texte grec :
[4,47] Ἐξεύρηται δέ σφι ταῦτα τῆς τε γῆς ἐούσης ἐπιτηδέης καὶ τῶν ποταμῶν ἐόντων
σφι συμμάχων. ἥ τε γὰρ γῆ ἐοῦσα πεδιὰς αὕτη ποιώδης τε καὶ εὔυδρος ἐστί, ποταμοί
τε δι᾽ αὐτῆς ῥέουσι οὐ πολλῷ τεῳ ἀριθμὸν ἐλάσσονες τῶν ἐν Αἰγύπτῳ διωρύχων. (2)
ὅσοι δὲ ὀνομαστοί τε εἰσὶ αὐτῶν καὶ προσπλωτοὶ ἀπὸ θαλάσσης, τούτους ὀνομανέω - - -.
Ἴστρος μὲν πεντάστομος, μετὰ δὲ Τύρης τε καὶ Ὕπανις καὶ Βορυσθένης καὶ
Παντικάπης καὶ Ὑπάκυρις καὶ Γέρρος καὶ Τάναϊς. ῥέουσι δὲ οἵδε κατὰ τάδε.
|
|
Traduction française :
[4,47] XLVII. Ils ont imaginé ce genre de vie, tant parce que la Scythie y est
très propre, que parce que leurs rivières la favorisent et leur servent
de rempart. Leur pays est un pays de plaines, abondant en pâturages
et bien arrosé : il n'est, en effet, guère moins coupé de rivières que
l'Égypte l'est de canaux. Je ne parlerai que des plus célèbres, de celles
sur lesquelles on peut naviguer en remontant de la mer. Tels sont
l'Ister, fleuve qui a cinq embouchures ; ensuite le Tyras, l'Hypanis, le
Borysthène, le Panticapes, l'Hypacyris, le Gerrhus et le Tallaïs. Je vais
en décrire le cour.
|
|