Texte grec :
[3,100] Ἑτέρων δὲ ἐστὶ Ἰνδῶν ὅδε ἄλλος τρόπος· οὔτε κτείνουσι οὐδὲν ἔμψυχον οὔτε τι σπείρουσι
οὔτε οἰκίας νομίζουσι ἐκτῆσθαι ποιηφαγέουσί τε· καὶ αὐτοῖσι ἐστὶ ὅσον κέγχρος τὸ μέγαθος ἐν
κάλυκι, αὐτόματον ἐκ τῆς γῆς γινόμενον, τὸ συλλέγοντες αὐτῇ τῇ κάλυκι ἕψουσί τε καὶ σιτέονται. ὃς
δ᾽ ἂν ἐς νοῦσον αὐτῶν πέσῃ, ἐλθὼν ἐς τὴν ἔρημον κεῖται· φροντίζει δὲ οὐδεὶς οὔτε ἀποθανόντος οὔτε
κάμνοντος.
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Traduction française :
[3,100] C. Il y a d'autres Indiens qui ont des usages différents. Ils ne tiennent aucun
animal ; ils ne sèment rien, n'ont point de maisons, et vivent d'herbages. Ils
ont chez eux une espèce de grain que la terre produit d'elle-même. Ce grain est
à peu près de la grosseur du millet, et vient dans une cosse. Ils le
recueillent, le font bouillir avec sa cosse, et le mangent. Si quelqu'un d'entre
eux tombe malade, il va dans un lieu désert et s'y tient, sans que personne s'en
occupe, soit pendant sa maladie, soit après sa mort.
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